Vitalic part en tournée dans toute la France, sous son alias historique Dima

Écrit par Trax Magazine
Photo de couverture : ©D.R
Le 15.11.2018, à 12h39
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Photo de couverture : ©D.R
En septembre 2018, Vitalic redonnait vie à son vieil alias, Dima. Après la sortie de son EP « Sounds of Life », il présentera le premier live sous ce nom en France, au festival I Love Techno, le 15 décembre prochain à Montpellier. L’occasion de revenir avec Trax sur ce side-project qu’il dépoussière presque 20 ans après. 

Dima est le projet acid/techno avant Vitalic et l’explosion de son EP « Poney » en 2001. Après avoir quitté son manteau de DJ techno pour enfiler celui de l’électro il y a 18 ans, Vitalic revient à ses premiers amours. L’EP « Bonne Nouvelle » fut le premier en 1999 sous l’alias Dima. Il le met très vite de côté pour se concentrer de nouveau sur Vitalic, jusqu’à reprendre l’alias avec la sortie « Sounds of Life » en septembre dernier. Celui-ci sera le premier d’une série de maxisSans idée prédéfinie, il est déjà certain que les machines analogiques seront de mise. « Avec Dima, j’ai retrouvé cette envie de faire des morceaux plus techno. Il y avait peut-être moins de storytelling que sur Vitalic. »

L’artiste ne compte pas sortir d’album pour autant, il les réserve à Vitalic. « Quand je me met sur un album Vitalic, c’est une grosse masse de remise à zéro. » Sous Dima, le DJ prend la liberté de faire comme il l’entend. La liberté de créer des sons qu’il aime, sous différents styles mais attention, « sans balade ni polka ». Il faut donc s’attendre à une techno avec des sons de basse, des vocals assez sombres et un semblant de mélodie, loin de la « techno autoroute avec des montées ». Un projet ambitieux : il a même préparé une tournée live. Pour celle-ci, l’artiste va reprendre des remixes et les intégrer, « je me sens moins obligé de jouer des choses connues ». Chaque live sera comme une nouvelle page blanche, sans scénographie, seulement accompagné d’un régisseur lumière. Aucune grandiloquence sur scène non plus : « je veux reprendre quelque chose de plus centré sur le dancefloor, moins spectaculaire mais plus punk ». Sa représentation en live à I Love Techno sera la première en France sous ce nom. Il ne jouera d’ailleurs plus Vitalic quelques temps, excepté pour l’Amérique du Sud et l’Europe de l’Est. 

Dima n’est pas son seul projet, il travaille avec Julia Lanoë, alias Rebeka Warrior et moitié de Sexy Sushi, qui repart aussi de zéro. Le duo s’est baptisé « KOMPROMAT » et se dit « orienté entre post-punk, new wave et techno ». Toujours en live, leur projet sera terminé avant la fin de l’été. De quoi célébrer en grandes pompes le retour de l’artiste français.

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