Le confinement semble avoir réveillé un air de nostalgie chez les amateurs de musique : selon un rapport de la Recording Industry Association of America (RIAA), sur le premier semestre de 2020, en pleine crise du coronavirus, les ventes de vinyles ont légèrement augmenté, dépassant pour la première fois en 34 ans les ventes de CDs, qui ont dramatiquement chuté.
Depuis 1986, le marché de la vente physique en musique était dominé par les CDs. Mais avec la naissance d’une nouvelle génération de collectionneurs, et celle d’un public nouvellement féru de vintage, les vinyles revenaient doucement à la mode depuis quelques années. En 2019, ils avaient atteint un tiers des ventes physiques en musique. Et sur les six premiers mois de 2020, aux États-Unis, les disques vinyles ont rapporté un chiffre d’affaire de 232,1 millions de dollars, une hausse de 3,6% par rapport à l’année précédente. Les CDs, de leur côté, ont rapporté un chiffre d’affaire de 129,9 millions de dollars, avec une chute de 47,6%.
Malgré la situation de cette année, le secteur de la musique a connu une légère croissance de 5,6%. Il continue évidemment à être dominé par le streaming, qui représente 85% de ses revenus.