Le marché du vinyle représente encore aujourd’hui une économie en constante évolution. Au Royaume-Uni notamment, c’est plus de 4 millions d’albums vinyles qui ont été vendus au cours de l’année 2018. Le hic ? Leur production est hautement polluante. De l’utilisation de combustibles fossiles à l’emballage en passant par le transport, le vinyle est très nocif pour l’environnement.
Afin de palier à ce problème, certaines compagnies commencent à trouver des solutions alternatives. C’est le cas de l’usine de pressage de Chicago Smashed Platic – qui utilise un pressoir à vapeur fonctionnant sans électricité- ou encore l’usine néerlandaise Deepgrooves. Lancée en 2017 et respectueuse de l’environnement depuis son ouverture, cette dernière se sert des énergies biomasses pour alimenter les presses et expédie toutes les commandes par des services neutres en carbone . Elle a pour objectif de devenir à terme 100% durable.
L’aspect écologique prenant de plus en plus de place dans l’industrie musicale, de nombreux labels et festivals s’intéressent à l’entreprise, tels que le label Ruffneck Records ou le label industrielle néerlandais Knekelhuis qui n’a pas attendu bien longtemps avant de faire appel à ses pros du green recording.