La trouvaille est française. L’artiste Julia Drouhin, basée en Tanzanie, a inventé le vinyle en chocolat comestible. Elle a fait appel à un chocolatier irlandais pour trouver le bon type de chocolat et à un sculpteur tasmanien pour modéliser l’objet. La singularité de l’objet est bel et bien due à son caractère éphémère : il est possible de le jouer 10 fois, avant qu’il soit désuet et que son utilisateur n’ait plus d’autre alternative que de le manger.
« Vous pouvez le regarder, vous pouvez l’écouter, vous pouvez le sentir, vous pouvez le casser, vous pouvez le partager – vous pouvez le manger » : l’accroche est, en tout cas, infaillible.
Si le marché du vinyle ne faiblit pas, l’innovation y est bien présente. À l’instar de l’album By Your Side de Breakbot, sorti en 2012, en chocolat aussi – mais pouvant être joué seulement 3 à 5 fois –, ou bien le « vynilgue » – ce vinyle breton fait d’algues –. Également celui fait de cendres par des Britanniques, ou encore du « vinyle Oreo ». Tout aussi comestible, le « chocovinyle » (d)étonne, bien qu’il ne soit pas commercialisé. Dommage, on avait trouvé le cadeau de Saint-Valentin parfait.
DISCO GHOST by Julia, chocolate record, Sonic Protest La Generale from NO MORE RETURN on Vimeo.