Voilà déjà plusieurs mois que certains patrons de discothèques militent pour une réouverture de leurs établissements malgré les interdictions liées à la situation sanitaire en France. Parmi eux, certains ont même entamé une grève de la faim mais le gouvernement est pour le moment resté inflexible sur la question.
Le week-end dernier, Eric Moro, le gérant d’une discothèque dans le Morbihan, a décidé d’ouvrir après minuit son établissement nommé Le Paradisio, situé à Quéven près de Lorient. L’homme l’a fait en connaissance de cause, tout à fait conscient qu’il s’exposait à des sanctions. «Mort pour mort, autant partir dans la gloire. Entre l’Urssaf, les loyers et les autres charges, je dois 150 000 euros,» a-t-il déclaré à Ouest France.
Mis en examen pour «ouverture d’un débit de boissons malgré une décision administrative de fermeture», Eric Moro devra passer devant le tribunal en février prochain. Il risque jusqu’à deux mois de prison, une amende de 3 750 euros ainsi que la fermeture judiciaire de sa discothèque et une interdiction d’exercer son activité.