C’est l’histoire d’un passionné comme on en croise rarement que raconte Smaël Bouaici dans un passionnant portrait pour Red Bull. Surnommé le « David Mancuso du Nord », Sébastien Deswarte s’attelle depuis deux décennies à récolter caissons, enceintes et autres pièces de sono afin de faire de son salon, en banlieue de Lille, un dancefloor égalant celui de l’historique Loft de David Mancuso. Des milliers de vinyles comblent ses étagères. « Le plus important chez Mancuso, c’était son attachement au son, les enceintes Klipschorn, les amplis Mark Levinson, les cellules Koetsu à 10 000 dollars… Avec Internet, on pouvait chercher de l’occasion, et dès que j’ai pu en trouver, j’ai sauté dessus. »
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Le salon est ainsi cerné d’enceintes Klipschorn, créées par le pionnier de l’audio Paul W. Klipsch. Tout est d’époque et de haute-fidélité. C’est aussi le cas du caisson de basse Bertha Levan, designé par Richard Long, que l’on retrouvait au Paradise, au Studio 54, au Music Box… Celui de Sébastien vient directement d’Hawaï, où il trônait dans l’ancien club de DJ Harvey.
Le portrait complet de Sébastien Deswarte, illustré par une série photo de Sarah Bastin, est à lire sur le site de Red Bull. Il y raconte aussi les origines de sa passion, lui qui a découvert la Grosse Pomme à 21 ans après avoir écumé les clubs de Belgique. Avant d’atterrir dans son salon, son dancefloor secret a été ouvert au public pendant trois ans, dans un bar de la ville de Dunkerque, en 2007.