En réponse à des annulations successives de soirées ces derniers temps, le collectif Pisica, organisateur d’évènements orienté micro house dans des lieux alternatifs, publie un communiqué sur Facebook ce mercredi 10 avril.
Le collectif Organïk souhaitait organiser son premier anniversaire le 5 avril dernier dans une base aérienne près de Paris. Suite à une rétractation du propriétaire, le collectif parvient à dénicher un warehouse de secours. Mais deux heures avant l’ouverture des portes, l’organisation annule l’événement suite à l’arrivée des forces de l’ordre. De son côté, Pisica avait lui aussi dû annuler son Pisicanniversaire du 30 mars dans des conditions similaires.
En réponse à ces événements, Pisica a publié un communiqué sur Facebook affirmant que plusieurs organisateurs de soirées auraient été victimes de dénonciations auprès de la préfecture de police par des personnes mal-intentionnées. S’ils admettent que leurs soirées ne respectent pas toutes les normes (mettant en avant la responsabilisation de leur public), ils dénoncent plus généralement des pratiques qui, selon eux, deviennent récurrentes dans le milieu. Ils vont jusqu’à évoquer une forme de “machination”. Le collectif annonce que le crew Organïk publiera bientôt son propre communiqué et invite tout organisateur subissant des problèmes similaires à faire de même. « Témoignera qui voudra », enjoignent-ils.
Les rapports délicats entre fêtes libres et clandestines en warehouse, légalité et autorité avaient déjà été été étudiés dans notre enquête : « Pourquoi les soirées en warehouse sont bloquées dans la clandestinité ».