Sur sa page Facebook, l’association de défense des free parties Freeform déclare savoir, “de sources et d’orgas différentes”, que ce sont non pas un mais trois teknivals qui seront organisés le 15 août en lieu et place de l’unique traditionnel rassemblement annuel.
Des teknivals qui portent pour l’instant les doux noms de Teknivalpes, Manifestaval et Ravoltek, laissant clairement apparaître la portée revendicatif des rassemblements. En effet pour Freeform – avec qui nous avons construit le grand dossier “free party” dans le dernier Trax Magazine, toujours en kiosques – la logique de ne pas les déclarer en préfecture, et donc de les garder en dehors de la loi, est “totalement compréhensible” en raison des déboires avec l’État survenus l’an dernier.
Dans l’urgence et le stress
“Nous sommes allés avec eux en préfecture et nous avons étés témoins d’attitudes peu honorables pour la république. Après de nombreux échanges avec le cabinet du ministre de l’intérieur et plusieurs visites de terrains, c’est à peine 48H avant le début de la fête que tombait une proposition de site, à condition de décaler la date d’un mois… mais tout en refusant de prendre un engagement écrit sur cette proposition.”
Les sons seront là
Selon l’association les trois teknivals pourraient aussi bien choisir de se réunir pour n’en former qu’un seul ou de conserver l’idée de trois rassemblement. Une seule certitude dans tous les cas, aucune déclaration en préfecture ne sera effectuée, et que “les sons seront là, les associations de réduction des risques feront leur boulot, que des services de secours seront installé en urgence, que la préfecture ou aura lieu la fête sera prévenue au dernier moment et que tout se passera dans l’urgence et dans le stress.”
Dans l’urgence et le stress alors que, selon Freeform, “il serait pourtant tellement simple d’avoir le courage politique de prendre en amont les décisions qui permettraient à cette culture de s’exprimer et d’exister de façon simple et apaisée.”
Et qui regrette donc “que personne, dans ce gouvernement, n’aille au-devant d’eux en leur disant : quel est votre projet ? De quelle aide avez-vous besoin, comment pouvons-nous vous accompagner pour que cette fête soit un moment d’expression culturelle riche, de rencontres et d’échange ?”