Transitions ratées, lancer de platines et trolls : le top des fails chez Boiler Room

Écrit par Trax Magazine
Photo de couverture : ©Boiler Room
Le 20.12.2021, à 11h04
03 MIN LI-
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©Boiler Room
Écrit par Trax Magazine
Photo de couverture : ©Boiler Room
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Depuis sa création en 2010, la plateforme anglaise Boiler Room a eu le temps d’organiser des centaines de DJ sets filmés qu’elle a diffusés sur internet. Evidemment, tout ne s’est pas toujours passé comme prévu. La preuve.

Park Hye Jin et les transitions

Difficile de savoir ce qui est arrivé à Park Hye Jin sur cette Boiler Room. Toujours est-il que lors de sa prestation en septembre dernier à Los Angeles a laissé tout le monde perplexe. Lors d’un live de plus d’une heure qui suivait le passage enflammée d’un certain Boys Noize, la DJ arbore une attitude pour le moins antipathique. La vidéo démarre sur la transition avec le set de Boys Noize et l’annonce enjouée de celui de Park Hye Jin. Le visage fermée, la DJ semble ignorer les acclamations du présentateur et les encouragements de son prédécesseur avant de commencer à jouer. S’en suit un set plutôt chaotique où se rencontrent chansons approximatives dans le micro et transitions abruptes, voire ratées, qui ne passent malheureusement pas inaperçue auprès du public qui fait parfois la grimace.

Thom Yorke et la solitude

Étant donné sa cote de popularité, on pourrait croire qu’un set de Thom Yorke aurait de quoi déchainer les foules. Et bien non. Le leader de Radiohead à beau tout essayer, il est face à l’un des publics les moins réceptifs de l’histoire de Boiler Room. La faute peut-être à ses choix musicaux trop pointus. En tout cas, c’est assez gênant.

Skream et le lancer de CDJ

S’il est un habitué des sessions Boiler Room musclées, Skream a quand même atteint le sommet le jour où, fâché de s’être fait couper le son, il s’est décidé à jeter une des CDJ dans le public. Évidemment, la platine a fini par terre avec fracas.

Objekt et la police

“OK, c’était Objekt mais la Police est là, donc on va essayé d’être un peu plus calme. Applaudissons silencieusement Objekt.” C’est sur ces mots balancés au micro d’un air un peu gêné par la présentatrice de la soirée que se termine le set Boiler Room du DJ et producteur anglais à Vienne. Heureusement, Objekt aura tout de même eu le temps de livrer plus de 50 minutes de techno bien sentie.

The Blessed Madonna et son crossfader

C’est devenu un véritable phénomène internet. Depuis cette Boiler Room au Dekmantel, The Blessed Madonna est condamnée à être systématiquement renvoyée à son crossfader. À 57,10′, la DJ décide en effet d’attaquer le bouton en question sans aucune pitié pour son mix. S’en suivent plusieurs minutes que personnes ne comprend vraiment, pendant lesquelles The Blessed Madonna joue sans doute un peu la provoc’, comme en témoigne son copieux doigt d’honneur adressé à la foule. Depuis, les memes sur le crossfader de The Blessed Madonna n’ont jamais cessé.

Grimes et Mariah Carey

En bon troll qu’elle a finalement toujours été, Grimes a choisi de passer pendant son set Boiler Room à Ibiza tout ce qui peut hérisser le poil des puristes techno : The Ramones, Venga Boys, Daddy Yankee ou même “All I Want For Christmas Is You” de Mariah Carey. Boiler Room a finalement refusé de diffuser le set. Pas rancunière, la plateforme sortira tout de même quelques extraits qui prouvent qu’au moins, Grimes s’est bien marrée.

Carl Craig et la neige

C’est peut-être l’une des Boiler Room les plus mémorables depuis la création de la chaine. Ce jour-là, lors du festival suisse Polaris, Carl Craig débarque en manteau de fourrure, bonnet et masque de ski sur la tête. Des jeunes femmes aux cheveux tirés et en robe à paillettes font – à priori – semblant de pianoter sur des claviers derrière lui. De temps à autres, Carl Craig s’empare du micro pour pousser différentes sortes de cris, grognements et bouts de phrase quasiment inaudibles pendant que les spectateurs, dans le fond, se dandinent doucement, l’air sceptique. La caméra qui le filme tombe par terre, le DJ secoue et ouvre une bouteille de champagne sur les musiciennes… Les gaffes s’enchaînent, si bien que certains commentaires misent sur le génie et l’ironie de l’artiste, quand d’autres parient sur les effets de l’air de la montagne pour expliquer le loufoque de la performance. Au bout de 30 minutes de live, Carl Craig pousse un dernier râle dans le micro avant d’opérer un splendide mic drop et de quitter la scène, sous le regard étonné des spectateurs. Du grand art. La vidéo a depuis été supprimée des réseaux par la chaine anglaise.

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