Ces derniers jours furent un réel ascenseur émotionnel pour les Toulousains. Alors qu’une fermeture totale des bars avait été ordonnée pour Toulouse et ses 16 communes de banlieue, le tribunal administratif avait été saisi par un collectif de professionnels de la restauration et de l’hôtellerie qui contestait la décision. Le vendredi 16 octobre, un juge administratif avait alors annulé l’arrêt, considérant « qu’il n’était pas démontré qu’une fermeture totale était nécessaire, adaptée et proportionnée au but poursuivi de lutte contre la propagation du covid-19 », selon un communiqué du tribunal, et permettant ainsi la réouverture des bars dès le vendredi après-midi.
Quelques heures de réjouissance
Mais rapidement, les Toulousains sont revenus à la réalité. Dès le samedi midi, le préfet de Haute-Garonne Étienne Guyot a publié un arrêt concernant le couvre-feu imposé à 43 communes de la région de Toulouse, indiquant clairement que les débits de boisson ne pouvaient pas accueillir de public « à toute heure de la journée ». Les bars resteront donc fermés au moins jusqu’au 14 novembre. C’était trop beau pour être vrai.