Après un passage en garde à vue pour le fondateur Teddy Pellerin, des pressions subies sur les chauffeurs de Heetch, la société entre en guerre avec Uberpop et les taxis. Par la suite, le fondateur de Heetch a été mis en examen pour délits “d’organisation illicite de mise en relation” avec des chauffeurs sans statut, de “complicité d’exercice illégal de la profession de taxi” et de “pratique commerciale trompeuse”. Ils passeront en procès le 22 juin. Cette après-midi musicale leur sert aussi d’appel aux soutiens pour défendre leur projet.
“Un nouveau modèle économique”
“La grosse différence avec Uber ou les chauffeurs de taxis, c’est que nos conducteurs restent des amateurs. Les revenus de ces derniers se limitent donc à 6 000 € par an, ce qui correspond aux frais d’une voiture. Par ailleurs les passagers payent ce qu’ils veulent”, assure Mathieu.
D’après une étude menée par le bureau de recherche 6t, 80 % de la clientèle de Heetch se situe entre 18 et 25 ans. “Nos trajets sont compris entre 20h et 6h et les trois quarts sont réalisés le week-end”, complète-t-il. “Nous défendons un nouveau modèle économique qui met avant le côté humain : les gens montent à l’avant, se tutoient. Il n’y a pas les codes du monde professionnel. C’est plus adapté à une population jeune qui sort”.
Gratuité exigée
En janvier dernier, la start-up française Jeff Mills, Mawimbi, Booster Goes P-Funk, Antiloops ou encore le Camion Bazar, pour une après-midi, totalement gratuite.
Face à l’ampleur que prend l’évènement (près de 10 000 personnes sur l’évènement Facebook), les organisateurs prévoient cette fois de lancer une billetterie en ligne. Avec un nombre de places limitées, l’objectif étant d’éviter une foule de gens à l’entrée du Carreau du Temple. Lundi 2 mai, dès 11 heures, Heetch mettra en ligne 2 000 places en réservation. Il faudra donc se dépêcher pour la prendre. Sinon Trax vous garantira quelques places, très prochainement. Stay tuned !