Teki Latex déballe tout

Écrit par Roxanne Gintz
Le 04.08.2015, à 12h47
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Écrit par Roxanne Gintz
Ce week-end, Teki Latex s’est longuement livré pour l’Abcdrduson durant une interview en trois parties : l’occasion pour lui de revenir sur ses multiples casquettes artistiques, de TTC à Overdrive Infinity en passant par Sound Pellegrino.

Qu’il ait porté celle de rappeur avec ses débuts fulgurants avec TTC ou celle de DJ avec ses labels Institubes puis actuellement Sound Pellegrino, Teki Latex en a toujours eu beaucoup sous la casquette, d’où la multitude de projets à son actif. Du coup, lorsque l’Abcdrduson lui consacre une interview, c’est en trois épisodes que l’on découvre le personnage.

Pourquoi trois ? Pour les trois étapes majeures de sa vie artistique sur lesquelles il revient en profondeur et surtout avec beaucoup de recul. La première période marque son passé de rappeur, ses premières influences et ses premiers “remixes” des années 90 de Snoop Dogg ou Dr Dre au fond de sa cour d’école bilingue du 15ème arrondissement de Paris, avant que Tido Berman ne lui apprenne ses combines.

Mais aussi son ascension fulgurante avec TTC, qui déboucha sur son appartenance à cette scène du rap alternatif, dont le documentaire Un Jour Peut-Être, une autre histoire du rap français, est désormais disponible en streaming, mais dont le Teki de 2015 se demande si son existence n’a finalement pas été fantasmée.

Je regrette d’avoir fait “Girlfriend”

Il revient aussi longuement sur son cultissime et controversé track “Girlfriend”, sur ses paroles misogynes dont la portée les a inconsciemment dépassés et qu’il regrette aujourd’hui : “Ils ont gagné. Je regrette d’avoir fait “Girlfriend”. On a fait ce morceaux avec des références et un certain 42ème degré qui fait que c’était marrant pour nous. Mais il a seulement été bien interprété par trois personnes sur Terre.”

En seconde partie, il revient sur ce fantasme pop que fut l’album Party De Plaisir sorti en 2007, sur ses premiers passages à la radio (notamment chez Cauet où il a dû quitter le plateau), sa quête de notoriété, vaine ou dépassée, mais aussi la gestion de son image et ses angoisses de monter seul sur scène…

Enfin, en troisième partie, il explique son projet de streaming vidéo Overdrive Infinity aux studios Dailymotion, aborde les succès des artistes qu’il soutient grâce à sa casquette de DJ et de label manager de Sound Pellegrino, sans évidemment omettre de parler de son amour du DJing.

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