L’AFM (le syndicat des musiciens aux États-Unis) vient tout juste d’intenter un procès à la triade de l’industrie musicale — Sony Music Entertainment, Universal Music Group (plus la division Hollywood Records) et Warner Brothers Records (plus la division Atlantic Records). La raison ? Le non-respect d’un accord collectif signé par ces maisons de disques en 1994, et qui prévoit de rémunérer l’AFM d’un pourcentage (0,5%) des recettes engendrées, entre autres, par l’activité du streaming.
Que ce soit aux États-Unis ou ailleurs dans le monde. Le manquement, découvert récemment, est ainsi à l’origine du conflit ; les majors ayant décidé de passer outre la rétribution des recettes générées par le streaming (en dehors des US), les téléchargements gratuits non-permanent (idem) et les ringback tones.
L’impartialité et la transparence font cruellement défaut à ce milieu. Nous sommes en train de changer ça.
L’AFM exige désormais le paiement immédiat dudit montant, de copieux dommages et intérêts, ainsi que le remboursement des frais juridiques. Le président d’AFM International, Ray Hair, affirmait ainsi : “Au sujet des revenus liés au streaming, les maisons de disques doivent cesser de jouer et rémunérer les musiciens, à hauteur de ce qui leur est dû. L’impartialité et la transparence font cruellement défaut à ce milieu. Nous sommes en train de changer ça.”