TRAX 187  - novembre 2015

Rap, dance music… et marques !

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Numéro spécial : La techno dans la spirale du business

Paris accueille la Red Bull Music Academy, ses conférences de haut vol et sa programmation musicale par avance qualifiée d’historique. Une marque de boisson à la tête d’un des meilleurs festivals de France ? L’occasion de s’intéresser aux rapports de plus en plus intimes entre marques et musiques électroniques. Mais aussi au grime, genre défendu par l’Academy, qui contribua à porter jusqu’aux États-Unis ce lointain héritier de la jungle. En couv, Roots Manuva, le daron anglais du hip-hop à la Ninja Tune pour le kiff…

AU SOMMAIRE

Portrait : Punk autoproclamé recyclé dans le monde de la pub, Fabrice Brovelli est surtout celui qui a fait exploser la carrière de Yuksek, de The Shoes et de toute la nouvelle scène rémoise à grand renfort de synchronisations musicales. Rencontre avec un troublant trublion qui aime plus que tout se faire le publicitaire de lui-même.

In Da Club, le Cabaret Aléatoire : Au cœur du site postindustriel de la Friche de la Belle-de-Mai, le lieu noctambule fait figure d’exception. Retour sur une épopée qui prend sa source aux origines des musiques électroniques, dans les effluves de l’ancienne fabrique de tabac.

Tech du futur : Demain, le son en quatre dimensions.

Idée pour demain : Les musiques électroniques et l’écologie sont intimement liées par une même quête de l’innovation. À l’aube de la COP21, plusieurs acteurs du secteur se mobilisent pour apporter des solutions durables aux générations futures.

Enquête : Marques et musiques électroniques, une liaison dangereuse ? Gesaffelstein qui signe la musique d’un spot Louis Vuitton, une compile gratuite filée par WeTransfer, un site spécialisé créé par Heineken. Ces temps-ci, les passerelles entre marques et musique électronique se multiplient. Pour le pire mais parfois pour le meilleur.

Enquête : La marque au taureau s’est imposée sur le marché en associant son image aux sports extrêmes et, moins ostensiblement, aux musiques les plus pointues. Analyse d’un nouveau modèle économique dont profite la scène électronique, mais qui soulève quelques questions.

Grand reportage : Dans les années 2000, le paysage musical londonien, essentiellement dominé par le UK garage, s’est fait décaper par l’arrivée du grime : la jeunesse des cités, bercée par la violence et le trafic de drogues, pauvre et délaissée par les pouvoirs publics, rejetée à l’entrée des clubs, s’y est retrouvée d’emblée. On a passé plusieurs jours avec les ténors du genre, au quartier.

Enquête : Le grime est devenu grand, par Joe Muggs

La couv’ : Roots Manuva, le parrain du rap anglais est de retour quatre ans plus tard, mais n’est plus aussi libre qu’il voudrait. Alors qu’il souhaitait s’investir dans son crew pour créer de l’émulation dans ce qu’il appelle « la culture MC », Roots Manuva s’est fait réorienter par son management qui veut lui faire découvrir son vrai potentiel. Il balance tout.

Enquête : Les rappeurs se mettent à poser du flow sur la musique électronique et marquent au score. Retour sur un je-t’aime-moi-non-plus qui remontent aux années 80, jusqu’aux dernières rimes de PNL.

Interview : « Planet Rock, Cybotron et tous les trucs de Detroit, c’était du hip-hop. Quand le mot techno est arrivé dans les magazines, on faisait déjà ce type de son. » Egyptian Lover.

Backspin : Éric Morand, actuel manager de Laurent Garnier, revient sur ses années au label Fnac Music Dance Division, où quand la Fnac imoortait pour la première fois la house et la techno, et vendait de la techno hardcore.

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