TRAX 196  - octobre 2016

M.I.A veut faire la paix

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Numéro spécial : Pop Shit Everything

Nous avions deux bonnes raisons de mettre M.I.A. en couverture. Son dernier album renvoie la pop dans les cordes de l’électronique avec brio. Nous voulions aussi discuter avec elle de ses récurrentes punchlines politisées. Nous n’avons pas été déçus. À ses côtés dans ces pages, Bonnie Banane, la punk sensible de la vague Internet, une enquête sur les dessous du site Pitchfork, un fulgurant portrait de Bjarki, descendant d’Aphex Twin ou de Nina Kraviz (?), et cet échange avec le monstre des platines des années 70 aujourd’hui oublié (et aveugle), Guy Cuevas.

AU SOMMAIRE

Le Flash d’Acid Arab : Une énième étude prouve cette fois que les gens qui dansent seraient de meilleures personnes. Le meilleur contre-argument à cette fumeuse théorie ? “La chenille !”

Gonzo : ”…et je tombe nez à nez avec un type penché en avant, les mains contre une colonne, en train de se faire fouetter les fesses à coups de ceinture par un grand moustachu.” On a envoyé un journaliste voir ce qui se passait à la Gegen, l’une des soirées les plus excentriques de Berlin.

Rencontre : Auteur de hits comme de rappels à un âge d’or de la techno, Bjarki impressionne, comme à l’écoute des trois (!) albums que sort l’Islandais en 2016 sur трип, le label de Nina Kraviz. D’où sort ce gamin doué d’une telle maturité ?

Enquête : Le site Pitchfork s’est transformé en 20 ans en média musical le plus influent d’Internet. Avec la critique et la notation pour fonds de commerce, il s’est imposé en tant que prescripteur, et, disposant d’une nouvelle force de frappe financière, comme un modèle d’affaires pour la presse spé.

La couv’ : Allongée sur le confortable canapé en cuir d’un grand hôtel parisien, M.I.A a essayé de nous persuader qu’à 41 ans, elle désire briser cette image de militante pop ou guerrière des hits pour désormais « faire la paix ». Ou plutôt continuer la lutte, mais avec d’autres armes, celles qu’elle brandit sur son dernier disque : le savoir, l’amour et la spiritualité. On l’a presque crue.

Reportage : Depuis son ouverture au cœur de Bruxelles il y a bientôt deux ans, l’Épicerie Moderne a rassemblé autour d’elle une étrange faune de freaks français qui, depuis leur exil, forment une scène techno relocalisée aussi passionnante qu’aventureuse.

Enquête : La marque de prêt-à-porter Julius a fait entrer une frange radicale de la musique électronique sur les podiums de mode, avec les hérauts de la techno dure, Stroboscopic Artefacts à Berlin et Régis en Angleterre. Merci au designer Tatsuro Horikawa, qui imprimait des flyers de raves à Tokyo dans 90’s.

Rencontre : DJ attitré des années folles du mythique club le Palace, Guy Cuevas était une figure de la nuit parisienne des années 60-80. Cet oiseau de nuit qui s’est brûlé les ailes retrace son parcours, aussi hallucinant qu’émouvant, dans cet entretien paru dans Passeurs de disques (Mareuil Editions, 2015).

Portfolio : Simon Bournel-Bosson, directeur artistique et illustrateur du magazine Kiblind, dessine sur le vif et raconte en images les festivals qu’ils écument en duo. Ses dessins aux couleurs vives, « punks » comme il aime à le dire, sont devenus sa marque de fabrique.

Matos : Après quelques essais, Yamaha lance finalement ce DX7 qui va changer la musique. Pas un producteur des années 80 ne passera à côté de la machine. Il faut dire que celle-ci a tout pour les séduire…

La dernière fois de… Powell : Ta dernière drogue ? “La semaine dernière, je pense. Cocaïne. Londres, tu sais, c’est la ville de la cocaïne. J’aime bien les drogues, j’adore ça même.”

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