HOMIES
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HOMIES
Nous avons besoin de « nous »
C’est une évidence : le temps n’est pas vraiment à la fête. Fortement lié au monde de l’événementiel, Trax aussi est impacté et doit trouver des solutions à ces bouleversements. C’est la raison pour laquelle notre magazine sort dans un format inédit : un hors-série avril-mai-juin de 140 pages disponible à prix libre. Plus que jamais, Trax a besoin de votre soutien.
Nous racontons ici, sur une trentaine de pages, les doutes qui traversent actuellement le monde de la musique. Mais surtout, nous observons comment nous parvenons tout de même à nous retrouver pour faire la fête, via des live streams, des apéros Skype et autres soirées en ligne. Confinés mais connectés, nous sommes ces Homies rapprochés par l’épreuve dans nos maisons.
Ce numéro est aussi l’occasion de penser à autre chose et d’oublier un peu les aléas de cette crise sans précédent. Dans un long dossier consacré à l’engagement politique, nous revenons sur les morceaux accompagnant les manifestations partout dans le monde. Nous rencontrons Gala, et l’histoire surprenante du hit eurodance « Freed From Desire » devenu hymne de cortège. Nous revivons aussi Hong Kong avant le coronavirus, avec un superbe portfolio signé du photographe Thaddé Comar, qui y a suivi les manifestations géantes l’été dernier.
Plus loin, les pages de ce hors-série reviennent sur l’histoire d’Équation à un inconnu, chef d’œuvre culte du cinéma porno gay. Elles racontent notre rencontre avec la rappeuse La Goony Chonga qui défend un féminisme à la sauce reggaeton, et le Zorba, où les fêtards en recherche d’after finissent toujours par atterrir dans le quartier de Belleville à Paris. Certains des instruments électroniques les plus célèbres de la house et de la techno, photographiés à la loupe par Ill-Studio, ont également l’honneur d’un portfolio saisissant.
Ce hors-série est à prix libre car dans cette période exceptionnelle, que personne ne risque d’oublier, nous avons besoin de « nous ». Nous pensons à ceux qui travaillent auprès des malades, à ceux dont les revenus ont chuté, à ceux qui angoissent seuls. Nous avons aussi besoin de vous, dans ce paysage de nuit et de fête aux airs d’un bien triste no man’s land qui laisse peu de ressources à notre rédaction. Ce magazine est à prix libre pour vous et, plus que jamais, Trax a besoin de votre soutien.