1001 Bass Festival. Ce nom évocateur est en effet à la hauteur des promesses qu’il énonce. À Saint-Étienne, et à partir du 18 octobre, c’est bien plus qu’un pan de la musique électronique qui sera mis à l’honneur. C’est son essence globale : du boss techno de Stroboscopic Artefacts Lucy, à la tribe acid de Mr Gasmask (le 19 octobre), avec une échappée psytrance et chamanique guidée par Ajja (le 20), cette cérémonie de trois jours est l’assurance de variété et de précision.
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Bambounou, Truss et Zadig, ne feront pourtant pas d’ombre à la scène locale, qui offrira ce qu’elle sait faire de mieux lorsque les festivités prendront une teinte plus hostile. Nomat X abreuvera les âmes d’un dub plutôt hard (ne surtout pas manquer son album Dub Echo), tandis que sur la scène hardtek, c’est le galop de Massive Orchestra qui achèvera de convaincre ceux qui auraient pu rester réticents. 1001 Bass, c’est donc bien cela : un équilibre entre emblèmes de la techno, et prodiges tapis dans l’ombre, orchestré par Le Fil, une association qui n’en est pas à son coup d’essai, avec plus de 300 évènements ça son actif, et qui permet à Saint-Étienne de se faire une place de choix sur la scène culturelle française.
Non contents de proposer une programmation raffinée, le festival s’illustre aussi par sa démarche éthique et écologique. Gobelets recyclables, tri sélectif, dépollution des lieux, l’évènement ne sera pas juste un festival électronique. Mais bien une expérience globale, qui invitera aussi un concert de hip-hop (le 18 octobre), avec aux commandes rien de moins que Alkpote, et le fantasque Hippocampe Fou.
C’est donc à Saint-Étienne, et ça vaut le coup. Le crew n’a jamais déçu, et n’est pas prêt de le faire : il y aura des basses, du savoir-faire, du savoir-vivre.
Le lien vers l’évènement ici.