« Je m’appelle Ota Ungerman, j’ai 45 ans. Je suis marié et de plus en plus amoureux de ma femme. Je suis papa de 3 enfants de 17 ans, 15 ans et 6 ans, tous fans de musique ! Je suis Tchèque, basé à Bruxelles et vivant sur la route entre Prague, Bruxelles et Lyon la plupart du temps. Dans la vie, je suis un ancien joueur de tennis, et actuellement le gérant de plusieurs sociétés. Je ne suis pas vraiment un clubbeur, ni un danseur, encore moins un “raveur”, mais je suis passionné et amoureux de musique, et je suis abonné à Trax Magazine depuis le numéro 1 !
En 1997, mon coach de tennis Fred Spindler et moi faisions la fête au Who Who’s Land, au Fuse et au Mirano à Bruxelles. On y a vu Olivier Gosseries, Vito Lucente, Laurent Garnier et tant d’autres… C’est comme ça que je suis tombé amoureux de la musique électronique. Je suis tombé sur Trax complètement par hasard au même moment, et depuis j’épluche chaque nouveau numéro avec exaltation !
Le premier numéro avec The Chemical Brothers a été une révélation pour moi, sachant qu’à ce moment-là je deviens fan inconditionnel (avec effet immédiat) du duo de Manchester Dig Your Own Hole. Block Rocking Beats est l’un de mes albums préférés de tous les temps. Ce que j’aimais le plus chez Trax à l’époque, c’était le CD sampler inclus dans chaque numéro qui me permettait de découvrir les nouveautés. À l’époque Spotify n’existait pas encore et le CD était un format relativement nouveau qui venait remplacer la cassette dont je garde des milliers dans ma cachette secrète de ma maison de campagne dans le sud de la Tchéquie.
J’ai gardé tous les CDs de Trax dans ma collection et je les écoute régulièrement avec énormément de plaisir. Chaque CD équivaut pour moi à une playlist que j’écoutais à l’époque dans la voiture ou en soirées. Ma tracklist préférée est clairement celle du hors-série n°6 consacré au label WARP avec notamment des morceaux d’Aphex Twin, Amon Tobin ou Boards of Canada… Une étagère spécialement conçue pour héberger tous les numéros est l’élément central de notre salon, et ma femme, nos 3 enfants et moi-même feuilletons régulièrement les anciens numéros. On s’inspire du contenu pour créer différentes ambiances musicales selon les goûts et les humeurs du moment. Quand je suis seul, le port du casque devient systématique et là le principe reste le même : je feuillette et je (re)découvre sur Internet… je peux faire ça pendant des heures !
Entre 2002 et 2004, ma femme Tereza et moi avons passé 2 années à Hong Kong et comme à l’époque il n’était pas possible de se faire livrer les magazines en Asie, je les faisais livrer chez mes parents à Prague pour les récupérer lors de mes passages en Europe bien trop peu fréquents… l’impatience de dévorer le nouveau numéro était insoutenable… Je me souviens des soirées, parfois des nuits entières, passées au club Lan Kwai Fong 68 dans le centre de Hong Kong à dévorer le dernier numéro en date. Dès le lendemain matin, j’allais au HMV local pour m’approvisionner en sorties CD du moment et dépenser tout ce que j’avais gagné en travaillant la journée. En 2002 c’était par exemple Sigur Rós, Archive, Ken Ishi, Laurent Garnier, Trentemoller, DJ Shadow, Dave Clarke, Kid Loco…
Comme je passe beaucoup de temps à Prague, je me passionne pour la scène électronique locale, très riche et peu connue en France. Mon rêve serait de lire dans Trax une interview avec l’un des artistes tchèques comme Liquid Harmony, Ohm Square ou Floex… Ce qui m’a toujours séduit, surtout pendant les premières années et ces dernières années également, c’est l’ouverture d’esprit dans l’approche de Trax qui manque cruellement à notre société de plus en plus bornée et intolérante. Bien que « spécialisé » en musiques électroniques, il y a toujours eu dans Trax quelque chose d’éclectique… c’est ce que j’aime !
La nouvelle formule semestrielle est clairement le format qui me convient le plus ! L’objet est magnifique, c’est un véritable bouquin que je renifle littéralement lorsque je le réceptionne dans ma boîte aux lettres. L’aspect esthétique est important pour tout magazine, autant que son contenu. À part le “passage à vide” sous forme de presse quotidienne, Trax a toujours été un bel objet qui met de bonne humeur avant même de lire ses premières lignes. J’aime beaucoup Berlin et Ostgut alias Berghain, c’est donc le Trax spécial Berlin jaune fluo que je parcours le plus souvent, ça me donne toujours envie de partir à Berlin ou tout simplement en voyage peu importe ou… Dans le numéro 231 de l’hiver 2020, le magnifique article sur le superbe B018 donne envie de partir encore plus loin… Merci Trax ! »
Trax fêtera ses 25 ans au Parc de La Villette les 28 et 29 mai avec Ross From Friends, Palms Trax, Fjaak, Sassy J, Lauren Hansom… mais aussi dans toute la France à l’occasion d’une grande tournée de dates jusqu’à l’automne. Plus d’infos sur la page Facebook.