Si le premier brevet connu date de 1917 (le Myriad Reflector déposé par un ingénieur de Cincinnati, Louis Woeste), la mirror ball est mentionnée dès 1897, dans The Electrical Worker, une publication d’un syndicat d’électriciens du Massachusetts, qui raconte le « dispositif lumineux spectaculaire » du bal annuel organisé au Roughaus Hall, à Charlestown, un quartier de Boston. « Les initiales du groupe, N.B.E.W, étaient illuminées par des lampes incandescentes […] et une autre lampe clignotait sur une “mirrored ball”. »
Sachant que l’ampoule électrique a été inventée par Edison en 1879, on peut raisonnablement penser que l’idée de la boule à facettes a germé dans l’esprit d’un ingénieur électricien américain de la fin du XIXe siècle plus fêtard que les autres.
On la retrouve ensuite en Allemagne en 1927 dans le film Berlin, symphonie d’une grande ville de Walter Ruttmann, puis dans Certains l’aiment chaud en 1959, pendant que Marilyn Monroe chante “I Wanna Be Loved By You”, avant de devenir un pilier du disco, jusqu’à être renommée « disco ball ».
Les mythiques clubs new-yorkais des 70’s-80’s en possédaient tous une, du Loft de David Mancuso à The Gallery de Nicky Siano jusqu’au Paradise Garage, où Larry Levan quittait parfois les platines en plein set, prenait son échelle et grimpait pour la régler parfaitement…