Le producteur Max Cooper, se lance dans un nouveau projet : l’alliance de la musique classique instrumentale et de l’électronique. Dans une résidence à Uzerche en Corrèze, il s’est penché à l’aide du pianiste Bruce Brubaker sur l’une des nombreuses œuvres pour piano solo du grand compositeur Philip Glass, pionnier des musiques minimalistes.
« Dans la musique classique et dans le monde du piano en particulier, on cherche la perfection. », développe Max Cooper, qui semble inscrire sa démarche dans une visée différente. « Les musiciens classiques travaillent chaque jour pour exécuter parfaitement le morceau comme une machine. Mais quand on a déjà une machine qui fait de la musique électronique, on cherche à prendre le contre-pied, apporter des imperfections pour rendre la musique plus humaine. »
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Les œuvres de Philip Glass sont marquées par des structures répétitives, finalement semblables à celles de la musique électronique. La collaboration de Max Cooper et de Bruce Brubaker vient donc incarner ces similitudes et cherche à rapprocher ces deux univers musicaux.
Les deux musiciens, présenteront leur live électronique/piano à la Philharmonie de Paris le 18 mai ou encore à Barcelone au Sónar Festival le 19 juillet.