En se basant sur les données utilisées par les algorithmes de Spotify pour recommander de la musique à ses utilisateurs, il est possible de créer une empreinte digitale de chaque morceau. Cette empreinte prend en compte cinq critères : le volume moyen, la gaité, l’utilisation ou non d’instruments acoustiques, la « dansabilité » basée sur la force et la régularité du beat, et l’énergie du morceau.
Après avoir fait passer ce test à tous les tubes de l’été depuis 1987, le constat est assez frappant. Les tubes de l’été des années 1980 et 1990 étaient beaucoup plus divers que ceux des années 2000. En guise d’explication, on peut citer le nombre graduellement restreint d’auteurs-compositeurs à l’origine de la majorité des morceaux du Top 50. Le New York Times cite notamment Max Martin qui est crédité sur 22 singles devenus numéro 1.
Mais pas d’alarmisme, il semblerait que la diversité soit de retour cette année avec notamment le rap downbeat de Post Malone et l’influence latine de Cardi B. Même si elle n’atteint pas celle de l’été 1988, elle est peut-être le signe d’une nouvelle période moins formatée. L’article du New York Times est à lire en musique ici.