Pourquoi le milieu de la techno est-il si sexiste ?

Écrit par Trax Magazine
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Le 18.04.2019, à 13h18
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Les chiffres continuent de l’attester : que ce soit derrière les platines ou à la tête d’un festival, les femmes sont moins présentes que les hommes. Et ce malgré la multiplication des débats ou l’engagement de longue date de la part de nombreuses protagonistes. Si le déséquilibre demeure, c’est que l’enjeu est complexe. Pour mieux comprendre, Trax a décidé d’interroger des chercheuses qui se sont penchées sur la question.

Cet article est initialement paru en juillet 2017 dans le numéro 204 de Trax Magazine, disponible sur le store en ligne.

Par Noëmie Vermoesen

D’après vous, pourquoi la représentation des femmes en musique est-elle une question importante ? Qu’est-ce qui vous a poussées à investiguer ce domaine ?

Rosa Reitsamer : Je suis une féministe queer et la sous-représentation des femmes DJ’s et productrices m’interpellait. Lorsque j’étais étudiante en sociologie, je mixais également et on m’a souvent fait des remarques du genre « Ce sont les disques de ton copain ? Il a une belle collection ! »

Julie Le Guen : Mes expériences dans le milieu du hip-hop, du métal et des musiques électroniques m’ont amenée à faire des constats similaires. Quel que soit le style, j’entends souvent en concert des choses comme « Ah, elle joue plutôt bien pour une femme ! » ou « Elle est jolie et en plus elle joue bien ! » C’est très frustrant.

Rebekah Farrugia : Je suis beaucoup sortie à Detroit et à Toronto et j’ai toujours été surprise par le manque de femmes dans les raves ou dans les magasins de disques que je fréquentais, ce qui a motivé mon sujet de thèse. Aujourd’hui encore, la question est importante car même si les choses évoluent doucement, la part de femmes impliquées dans le milieu des musiques électroniques demeure plus faible.

Pauline Malmqvist : Je me suis toujours sentie concernée par la représentation des femmes. Si cette question est au cœur des recherches scientifiques depuis presque cinquante ans, la normalisation de la condition féminine n’est pas encore considérée comme acquise. Néanmoins, la recherche scientifique permet d’apporter de la crédibilité à ce sujet. La question du genre dans le milieu artistique est tout aussi importante que dans les autres milieux. Ce qui est pertinent en art, c’est que son histoire est une figuration plus vivante des injustices que subissaient, et subissent encore, les femmes.

Julia Eckhardt : Toute société est concernée par des questions comme : “Qui produit des œuvres d’art ? Comment l’art est-il perçu ?” L’un des arguments principaux de la féministe et historienne de l’art américaine Lucy Lippard est que si l’on considère l’art en dehors de son contexte, il est réduit à un simple divertissement ou une décoration. Pour qu’une œuvre soit reconnue comme telle, il est nécessaire de prendre en compte son contexte ou ce qu’elle représente. Les œuvres d’art n’ont peut-être pas de genre mais les artistes, eux, en ont un !

Hormis la contribution aux vocaux d’un track, il est plus difficile pour les femmes de se faire une place dans le milieu des musiques électroniques car celui-ci est clairement associé à la technologie dont les femmes ont traditionnellement été détournées.

Rebekah Farrugia

Depuis quand la question du genre dans la culture club a-t-elle fait son entrée à l’université ?

Rebekah Farrugia : À partir des années 1990, Angela McRobbie, Barbara Bradby et Maria Pini ont commencé à s’intéresser aux femmes mais ce n’est qu’à partir des années 2000 que les recherches se sont penchées plus spécifiquement sur la question des DJ’s et producteurs.

Pauline Malmqvist : Pink Noises, le livre de Tara Rodgers sorti en 2010, a énormément contribué à cette discussion. Quelques articles sont également parus au même moment mais il est encore trop tôt pour mesurer l’impact qu’ils ont eu sur le terrain.

Tara Rodgers : Quelques universitaires se sont penchés sur la question mais nous ne sommes pas nombreux. Certains d’entre nous, et c’est notamment mon cas, se sont retirés de la sphère académique par manque de moyens accordés à notre objet d’étude. Les recherches dans ce domaine ont tendance à faire trois pas en avant puis deux pas en arrière et chaque nouvelle génération doit tout reprendre à zéro.

En quoi la place des femmes en techno est-elle spécifique et diffère-t-elle d’autres genres musicaux ?

Rosa Reitsamer : Dans l’histoire de la musique, les femmes ont eu plutôt tendance à devenir chanteuses. Depuis les années 1990 dans le milieu rock, on observe qu’il est devenu plus facile pour une femme de jouer d’un instrument, mais des préjugés demeurent.

Rebekah Farrugia : Hormis la contribution aux vocaux d’un track, il est plus difficile pour les femmes de se faire une place dans le milieu des musiques électroniques car celui-ci est clairement associé à la technologie dont les femmes ont traditionnellement été détournées. Les lieux communs voudraient que les hommes soient naturellement plus enclins à développer des compétences techniques alors que ces dispositions sont construites.

Julie Le Guen : Les femmes se sentent parfois illégitimes alors qu’il n’y a aucune raison pour qu’elles ne comprennent pas comment fonctionnent un DJM ou une Midas !

Julia Eckhardt : Dans The Second Sound, les témoignages concernant les musiques électroniques mettaient en lumière une discrimination proportionnellement plus forte. Elles hésitent à se lancer et sont plus préoccupées par le fait de se tromper. Alors que l’art, c’est justement une histoire d’erreurs ! Enfin, le milieu club est peut-être plus hostile aux femmes car il implique de voyager énormément, de jouer très tard et très fort. Cela nécessite une bonne condition physique et des compromis plus contraignants pour des mères de famille.

Pauline Malmqvist : La techno est un terrain d’étude intéressant car c’est un phénomène culturel récent et cela permet d’observer la question du genre telle qu’elle est aujourd’hui. Parce qu’il se présente comme moderne, on pourrait s’attendre à ce que le milieu de la techno soit aussi plus progressiste socialement. Historiquement, la culture club était ouverte aux minorités. Les homosexuels et personnes d’origines ethniques ont contribué à cette culture. Pourtant, il s’avère que la place des femmes est intrinsèquement remise en question.

Les racines de la techno sont en effet considérées comme progressistes : la scène disco était très libre en matière de sexualité et le mouvement rave revendiquait des idéaux d’égalité et de diversité. Ces valeurs ont-elles permis aux femmes d’exercer des rôles clés dans l’histoire de cette culture ?

Rosa Reitsamer : L’un des arguments de Richard Dyer dans son article En défense du disco publié en 1979, est que le disco est une musique qui érotise l’ensemble du corps, tandis que l’imaginaire rock s’articulait autour du sexe masculin. La house, la techno et d’autres genres de musiques électroniques se caractérisent justement par leurs propriétés dansantes. Or, la danse est traditionnellement une activité féminine. De fait, le disco et la house sont aussi associés aux communautés queer. Les effets d’émancipation s’appliquent surtout au niveau de l’appropriation de la musique et de la constitution de communautés. Pour ce qui est du mix, de la production, de l’organisation d’évènements ou n’importe quelle autre position impliquant une responsabilité, la techno reste dominée par les hommes.

Rebekah Farrugia : Jusque dans les années 1990, l’ouverture d’esprit permise par le disco puis la techno a créé un espace favorable aux femmes. Mais à partir du moment où la culture rave a grandi et que le mix et la production ont permis de gagner de l’argent, les femmes, comme les personnes de couleur, ont été mises de côté.

Aujourd’hui, la scène berlinoise semble être une des plus inclusives. Mais Paris a aussi joué un rôle important à ce niveau, notamment avec le Pulp, club lesbien des années 90.

Pauline Malmqvist

L’enjeu de représentation diffère-t-il en fonction des pays et des villes ?

Rosa Reitsamer : En effet, la situation n’est pas la même en Amérique du Sud qu’en Suède ou en Allemagne, qui sont des pays un peu plus progressistes sur cette question.

Adele Fournet : Nous manquons de données et d’études sur ce plan mais d’après mon expérience, les choses semblent plus faciles pour les femmes dans des paysages urbains. De tous les endroits où j’ai pu vivre (Arkansas, Floride, Lima, New York et Berlin), New York a été la ville où j’ai rencontré la plus grosse proportion de productrices, suivie de Berlin puis de Lima.

Pauline Malmqvist : Aujourd’hui, la scène berlinoise semble être une des plus inclusives. Mais Paris a aussi joué un rôle important à ce niveau, notamment avec le Pulp, club lesbien des années 90.

Les femmes rencontrent-elles les mêmes résistances quand il s’agit de mixer et de produire ?

Adele Fournet : Le mix semble un peu plus accessible aux femmes que la production. Elles ont toujours écouté de la musique et le fait de mixer commence justement en collectionnant les vinyles ou morceaux digitaux. La transition de la collection au mix semble plus organique.

Rosa Reitsamer : Si la production est moins accessible aux femmes, c’est d’une part car cette activité est associée à la maîtrise technique, qui est perçue comme masculine, et d’autre part car elle nécessite du soutien et du réseau. Les réseaux permettent d’accéder à la connaissance et aux ressources.

Rebekah Farrugia : La majorité des producteurs apprennent à se servir de leur matériel et logiciel avec des amis et la mentalité du boy’s club préserve cet espace. Les femmes commencent à s’imposer progressivement mais l’évolution est lente.

Les chiffres nous montrent que les clubs et festivals continuent à programmer moins de femmes que d’hommes. Que doit-on penser des prétextes des programmateurs (il y a moins de musiciennes, les line-up égalitaires ne tiendraient pas les promesses esthétiques, les évènements ont besoin de gros noms pour attirer l’audience, etc.) ?

Tara Rodgers : Mes recherches historiques ont montré que les femmes ont toujours été intéressées et actives dans le milieu des musiques électroniques. Pourtant, elles n’ont pas été encouragées de manière directe ou indirecte à se former ou n’ont pas eu les mêmes opportunités professionnelles. De manière générale, elles n’ont pas été éduquées comme les hommes à penser que leur travail créatif est suffisamment important pour être partagé. Il y a des facteurs structurels et sociaux qui ont un impact sur la répartition du temps libre en fonction des catégories sociales : les femmes sont généralement moins bien payées que les hommes et portent davantage de responsabilités familiales. Néanmoins, à ce stade, il y a tellement de femmes qui ont surmonté ces difficultés et tant de ressources pour les trouver que les promoteurs n’ont aucune excuse pour ne pas programmer plus de musiciennes.

Pauline Malmqvist : Comme le dit Electric Indigo, fondatrice de la plateforme Female:Pressure, ce n’est pas un problème de nombre mais de visibilité.

Rosa Reitsamer : Ce n’est pas un problème de nombre ou de qualité esthétique mais de volonté politique. Si un promoteur veut respecter la parité, je suis entièrement convaincue qu’il trouvera des musiciennes talentueuses. Les femmes sont moins visibles parce qu’elles font face à de la discrimination de genre. Elles ont moins d’opportunités de présenter leur travail car elles sont moins invitées et ça n’est absolument pas une question de qualité.

Julia Eckhardt : L’argument de la qualité ne peut pas tenir car la notion de qualité n’est jamais interrogée. Qu’est-ce qu’on entend par « qualité » ?

Que faut-il penser de la discrimination positive, des quotas ou des line-up exclusivement féminins ? Comment les artistes que vous avez pu rencontrer perçoivent-ils ces initiatives ?

Julia Eckhardt : L’expression « discrimination positive » est absurde. La discrimination se résume à renvoyer quelqu’un à sa différence. Comment cela pourrait-il être positif ? Dans le questionnaire que nous avons mis en place pour The Second Sound, certains hommes ont confié avoir été désarmés face à ces politiques. Dans le même temps, tous reconnaissent qu’ils exercent dans des domaines déjà très masculins. Face à l’enjeu curatorial, il faut savoir multiplier les perspectives et les échelles : est-ce qu’il s’agit seulement de moi ou aussi de la société dans laquelle je vis ?

Rosa Reitsamer : Il ne s’agit pas de discrimination mais d’égalité ! Égalité de l’accès aux ressources, de reconnaissance, de salaire… Pour les femmes mais aussi les artistes transgenres et de couleur.

Rebekah Farrugia : De nombreux artistes que j’ai interviewé préfèrent que leur genre n’entre pas dans des choix de programmation, mais si une opportunité se présente, ils souhaitent bien entendu l’utiliser comme une plateforme pour mettre en avant leurs compétences et talents.

Le rôle des médias est central en termes d’éducation et de représentation.

Rebekah Farrugia

La notion de féminisme a parfois tendance à effrayer les acteurs du milieu. Comment les interlocutrices et interlocuteurs que vous avez rencontrés dans le cadre de vos recherches appréhendent-ils cette notion ?

Rebekah Farrugia : Les positions sont multiples car chacun définit la notion différemment. Certaines femmes sont prêtes à embrasser l’expression et d’autres ne souhaitent pas y être associées par peur de se mettre à dos un public qui ne comprendrait pas cet engagement. Toutefois, les déclarations récentes de Beyoncé (avec sa chanson “Flawless”, ndlr) permettent de faire avancer les choses.

Pauline Malmqvist : Les femmes et les hommes que j’ai interviewés ne tenaient pas tous le même discours. Certaines femmes reconnaissaient les différences de traitement qu’elles subissaient tandis que d’autres reproduisaient inconsciemment un discours machiste. Quant aux hommes, l’un s’est montré sensible à la nécessité de la parité, tandis que l’autre tenait un discours plus stéréotypé, souhaitant se cantonner à la question des “compétences”.

Quelle doit être la place des hommes dans ce débat ?

Rosa Reitsamer : Ils doivent bien sûr y participer ! Ce serait vraiment bien si les hommes blancs et hétéronormatifs pouvaient réfléchir à une manière d’apporter plus de diversité sur la piste de danse mais aussi et surtout au niveau de la production culturelle.

Adele Fournet : Le fait est que les hommes contrôlent la majorité des opportunités, sources de financement et connexions professionnelles. Je suis une fervente défenseuse des initiatives “him for her”.

Pauline Malmqvist : Ce débat doit inclure tout le monde. La perspective des hommes diffère sur la question de l’expérience puisqu’ils ne subissent pas quotidiennement ces discriminations. Mais cela n’empêche pas qu’ils puissent en témoigner, en prendre conscience et vouloir que cela change pour le mieux.

Qu’en est-il des médias ?

Rebekah Farrugia : Le rôle des médias est central en termes d’éducation et de représentation. Une couverture de l’implication des femmes, des queer et de la communauté trans permettra de prendre en compte leur existence et leurs accomplissements.

Pauline Malmqvist : Le problème des médias est leur effet à double tranchant. Certes, ils peuvent permettre aux femmes de s’exprimer, mais certains continuent de véhiculer des idées machistes. Par exemple, le langage employé pour les femmes associe leur musique à la douceur tandis que celui pour les hommes est souvent plus agressif.

Adele Fournet : Les médias ont des facettes multiples et diverses mais en général, les femmes continuent à être présentées comme des personnalités qui s’occupent peu des aspects techniques.

Rosa Reitsamer : Les médias mainstream mettent l’accent sur le corps, la sexualité et l’apparence des femmes. Traditionnellement, les femmes font davantage face au sexisme et racisme des journalistes et sont moins prises au sérieux que les hommes.

Si une partie de la scène semble de plus en plus sensible à ces questions de diversité, est-ce également le cas du côté plus mainstream de la scène ? Que peut-on faire pour que ces problématiques soient reconnues à une plus grande échelle ?

Pauline Malmqvist : La scène mainstream est problématique car elle est articulée autour de la rentabilité.

Adele Fournet : La manière dont on peut faire passer les débats féministes de l’underground au mainstream est peut-être la question la plus importante. Les femmes luttent contre les cultures patriarcales depuis des générations mais les mouvements perdent de leur élan et on est condamné à toujours tout recommencer.

Rebekah Farrugia : Il faut plus de recherche scientifique, de couverture médiatique et également sur les réseaux sociaux !

Quelques chiffres :

  • 1 : c’est le nombre de femmes figurant dans le top 100 de DJ Mag en 2016. La même année, seulement 8 femmes apparaissaient dans le top 100 des DJs de Resident Advisor et aucune dans le top 40 des live.
  • 5 % : c’est la proportion estimée d’ingénieures audio femmes en 2017. Source : soundgirls.org.
  • 17 % : c’est la proportion de femmes travaillant dans la programmation informatique en 2011. Dans les années 1950, entre 30 et 50 % des programmateurs étaient des femmes. Source : timeline.com.
  • 0,60 : c’est la somme, en dollars, que gagne une femme entre 25 et 44 ans travaillant dans la musique, pour chaque dollar gagné par un homme exerçant la même activité. Source : Thewimn.com
  • 82,3 % : c’est la proportion d’hommes programmés sur un total de 45 festivals en 2015. 10,8 % étaient des femmes, 6 % étaient mixtes et 0,9 % étaient non identifiés. Source : Facts de Female:Pressure.

Biographies :

Julia Eckhardt est musicienne, curatrice dans le domaine des arts sonores et directrice du laboratoire de musique expérimentale Q-02. Elle a enseigné à l’institut Lemmens, à Louvain, Transmedia/Sint-Lucas et La Cambre à Bruxelles. Julia Eckhardt a écrit The Second Sound aux côtés de Leen De Graeve, dont le travail artistique et théâtral est articulé autour de la question de genre.

Rebekah Farrugia est une chercheuse explorant les politiques de genres, la technologie et la communauté au sein des musiques électroniques dansantes et du hip-hop. Elle est l’auteure de Beyond the Dance Floor : Female DJs, Technology and Electronic Dance Music Culture et est professeure associée au département de communication et de journalisme de l’université d’Oakland.

Adele Fournet est une compositrice, productrice et ethnomusicologue basée à Brooklyn. Elle termine actuellement sa thèse à l’université de New York, explorant le rôle du genre dans la production et l’ingénierie musicale. Elle dirige la websérie Bit Rosie présentant des productrices de musique à travers des mini-documentaires.

Julie Le Guen est étudiante en Master 2 Industrie musicale. Elle a coorganisé une table ronde ayant pour sujet “Femmes et Djing : une consécration lente et difficile” à l’université Paris-VIII avec notamment Louise Chen, Alice Cornelus, Josy Fullvibes et Clément Meyer. Elle est également assistante de production.

Pauline Malmqvist a rédigé un mémoire intitulé La Place des femmes dans la musique électronique. Elle a participé à la conférence “Musique et genres” organisée par Frédérick Duhautpas à l’université Paris-VIII, ainsi qu’à une table ronde sur le sujet de “la sous-représentation féminine (en tant que DJ) sur la scène club parisienne”.

Rosa Reitsamer est professeure assistante en sociologie à l’université de Musique et des Arts de la scène à Vienne. Elle a publié en 2013 l’ouvrage Die Do-it-yourself-Karrieren der DJs. En 2016, elle a donné deux conférences aux côtés d’Anna Gavanas sur les questions plus spécifiques de genre ainsi qu’une conférence à l’université Paris-I sur “le travail artistique à l’épreuve du genre -perspectives sociohistoriques”.

Tara Rodgers est une compositrice multi-instrumentiste et historienne des musiques électroniques. Elle a obtenu un doctorat en communication à l’université McGill au Canada. Elle est l’auteur de Pink Noises : Women on Electronic Music and Sound (Duke University Press, 2010).

Remerciements à Frédérick Duhautpas, Antye Greie-Ripatti et Susanne.

Trax 204, juillet 2017
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