Pourquoi Dour 2018 est (déjà) le festival de l’année à ne pas manquer

Écrit par Lucas Javelle
Photo de couverture : ©Dour
Le 08.02.2018, à 18h11
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©Dour
Écrit par Lucas Javelle
Photo de couverture : ©Dour
Cela fait déjà trente ans que le plus célèbre des festivals belges sévit sur le paysage culturel européen, sans jamais se fatiguer. Terrassant année après année des dizaines de milliers de valeureux festivaliers, sa formidable programmation éclectique et son décor bien à lui nous surprend un peu plus à chaque édition. Il est de retour, du 11 au 15 juillet, pour souffler ses 30 bougies, avec un seul mot d’ordre : « DOUREUUUH ! »


On ne peut qu’en témoigner : Dour est bien plus qu’un festival. C’est une expérience hors du temps, une immersion au milieu de nulle part et pourtant à deux pas de la ville. Installé sur la Plain de la Machine à Feu, dans la commune de Dour, l’événement éponyme et l’équipe qui l’organise mettent particulièrement l’accent sur la promotion de la scène locale, et présente au monde entier les talents du plat pays – l’année dernière, la scène rap belge était mise à l’honneur avec le concert « Bruxelles arrive » organisé par Roméo Elvis et Caballero & JeanJass. Rap, pop, rock, world music, musique électronique… Tous les genres y sont représentés, par des artistes venus des quatre coins du monde. L’occasion pour nous de vous en présenter les premiers noms pour cette édition 2018 ; déjà plus de 60 artistes sont prévus cinq mois avant le début des hostilités…

On pourrait vous détailler chaque artiste, mais on s’en remettra à l’expertise de Dour et à la confiance que leurs festivaliers lui accordent chaque année. Dour, c’est une expérience à vivre sans se demander qui aller voir, devant quelle scène se rendre… De toute façon, on aimera tout, que l’on connaisse ou non, que l’on aime ou non. Que ce soit en allant du côté de Tyler The Creator, pour finalement se rendre compte après trente minutes de grosses sensations que le bonhomme rappe en suédois et qu’il s’agit tout bonnement de Yung Lean.

Et le processus est valable pour tout. Les puristes iront du côté de Ross From Friends, de talents nouveaux de la scène comme Tshegue, ou de noms bien connus et toujours aussi pointus tels que Ben UFO ou Fatima Yamaha. Mais pourquoi ne pas se perdre en allant chercher une bière, et déambuler sur les lieux avant d’être attiré par une instru trap bien lourde et le flow alambiqué de Biffty, l’agilité lyrique de Lomepal ou encore l’humour d’Action Bronson ?

Dour, c’est aussi l’occasion de prendre l’air et savourer de la musique aux multiples origines en voyageant à travers le globe sans faire plus de deux kilomètres. L’Allemagne viendra accompagnée de Kollektiv Turmstrasse, du duo Âme pour leur rare show « Âme II Âme », de Boys Noize, de Rødhåd ou encore de Ben Klock. Une formation sportive, avec en pointe son meneur de jeu Paul Kalkbrenner pour présenter son nouveau live. On franchira ensuite la frontière du Bas-Rhin pour écouter des univers bien de chez nous, avec I Hate Models et le crew Hungry 5 composé de Joakim Pastor, N’to et Worakls ; avant d’aller faire un tour outre-Manche, et goûter à la fi(t)nesse club de Daphni, au doux live de Floating Points et la beauté singulière de l’electronica de Jon Hopkins.

On ne vous en dira pas plus. Parce que Dour, c’est aussi comme une sortie au cinéma : n’allez pas voir la bande-annonce, le plaisir ne vous en sera que gâché. Tâchez simplement d’être présents du 11 au 15 juillet, aux abords de la ville de Mons, au sud de la Belgique.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site du Dour Festival.

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