Impossible de passer à côté de Cassie Raptor. Officiant d’abord en tant que VJ au sein du collectif lesbien Barbi(e)turix, la jeune Française s’est rapidement mise à mixer et produire de la musique électronique. Nourrissant une affection évidente pour le volet “hard” du spectre électronique, Cassie Raptor devient vite l’une des figures de la scène hard techno underground, notamment en se rattachant aux soirées Possession et à l’agence de booking affiliée, Core Agency.
Également engagée auprès des causes queer et féministe, ce n’est évidemment pas un hasard si Cassie Raptor signe, en cette Journée internationale des droits des femmes, un mix à la tracklist 100% féminine. Embarquez pour 1 heure de techno dure et intense et préparez-vous à exorciser vos passions.
Que voulais-tu exprimer avec ce mix ?
Comme pour tous mes podcasts, j’enregistre au plus près de la date de sortie, j’aime être dans l’actualité et retranscrire mes émotions du moment à travers le son. Je n’ai souvent pas les mots pour parler, ça me dépasse ce monde qui ne tourne pas rond et auquel je suis très sensible. Je préfère donc parler avec la musique, plus qu’un discours c’est un langage d’émotions, qu’on peut tou.te.s ressentir partager et s’approprier.
Quelles furent les conditions d’enregistrement/technique/support ?
J’enregistre sur le contrôleur pioneer xdj-rx que mes voisins m’ont prêté depuis que je me suis lancée dans le son 🖤 Pour l’ambiance je suis au milieu de mes plantes, lumières tamisées, bougies et weed, j’essaie de me mettre dans une bulle.
Quelles influences et quelles scènes as-tu voulu représenter dans ce mix ?
J’ai voulu me concentrer, pour la journée du 8 mars, sur des productions principalement féminines et parfois en featuring ou en collab. J’ai adoré me perdre dans des tracks avec autant de narrations et de sensibilités différentes. La sélection que j’ai faite m’a donné l’envie de ralentir le tempo, de prendre plus le temps et d’aller explorer d’autres chemins, toujours dans l’intensité. C’est un mix progressif, ambiance lourde avec peu de vocals, beaucoup de textures, de noise, de cris mais aussi pas mal de mélodies.
Quel serait le lieu parfait pour l’écouter ?
En marchant dehors la nuit avec un casque ou chez soit avec une bonne bouteille de vin. Dans une démarche plutôt introspective.
Tracklist
- L Ʌ V Σ N – I Thought You Were Real (Substencia Remix)
- SNTS – Hopeless (Paula Temple’s Descent Into Madness Remix)
- Ma Čka – Fake People
- Kaori – namakubi (Lady Maru Remix)
- Kollision – Kluster Fvck
- MERVH – Apocalypse Now
- Esther Duijn – Sixth Extinction
- Angel Karel – Alive In The Future
- Esther Duijn – Ninety Nineteen Nine
- Cynthia Spiering – Shadows Of Doubt
- Substencia – We are too many
- Ana Lilia – Crouching Tiger
- WALLIS – Inkle To Fire
- Cassie Raptor – 1984
- Maria Paskevic – Messenger From Sirius
- Valentina Izumi & AARTS – Feel Yourself
- UTRO6 – 1305GG
- Somniac One – Midnight Intruder
- ПАРАЛИЧ – 7DEADLYSINS
- ØTTA – Silence is Oppression
- Chippy Nonstop – Straight to Hell (Vilella edit)
- ASLAN & EASTEL – WHITE LADY
- Allison Trench – Devil’s Letucce
- ПАРАЛИЧ – Lips Of An Angel
- Ascendant Vierge – Petit Soldat