Avec 1 700 000 disques vendus en France en 2016, soit une hausse de 72% par rapport à l’année précédente, le retour du vinyle n’est pas prêt de s’essouffler. Un format que bien des personnes privilégient aujourd’hui aux CD ou morceaux digitaux (dont les ventes sont en baisse), pour des raisons allant de la qualité sonore au clin d’oeil vintage – lorsque le 3e album le plus vendu de 2016 aux US est la B.O. de Guardians of the Galaxy, l’on peut douter d’avoir toujours affaire à d’exigeants mélomanes.
Le livre La discothèque idéale Fnac met en lumière 500 disques incontournables, allant des classiques rock aux nouveautés électroniques en passant par des intemporels de jazz. Il contient également un chapitre dédié à l’histoire du vinyle et son évolution, ainsi qu’un focus sur le processus de fabrication dans les usines françaises (et leader européen) MPO. Vous pourrez aussi lire les portraits et interviews de grands passionnés, tel le collectionneur et digger brésilien Zero Freitas. Enfin, le bouquin inclut une notice sur l’utilisation des platines vinyles, afin d’informer au mieux les novices en la matière, et un guide d’achat pour tous les budgets.
Au rayon des albums électroniques, l’on retrouve par exemple le live Daft Punk Alive 1997, en tête des ventes françaises l’année de sa sortie. Même millésime chez XL Recordings, The Fat Of The Land de Prodigy, une claque qui n’a pas pris de rides. Pour les mordus de house, on y retrouve aussi Tourist de Saint-Germain, ou la douce B.O. du Virgin Suicides de Sofia Coppola par Air. Des indispensables, en effet.
Une fois le guide en poche, n’hésitez cependant pas à faire vos emplettes chez les disquaires indépendants de votre ville ; ceux qui ont lutté pour la survie du vinyle pendant des décennies alors que les majors le donnaient pour mort le méritent bien – surtout lorsqu’ils subissent aujourd’hui la pression de ces derniers.