Une étude relative au rapport des Français aux événements de divertissement vient d’être publiée. Réalisée lors de la première phase du “déconfinement”, du 18 au 20 mai, par l’Institut Français d’Opinion Publique (Ifop) pour Weezevent, elle porte sur 1 017 individus majeurs, selon la méthode des quotas. Parmi eux, 9 sur 10 admettent avoir participé à un événement de divertissement pendant les 3 dernières années : 16% ont fréquentés les clubs, 22% les festivals et 47% les salles de spectacle. Outre ces trois catégories, l’étude prend également en compte les événements sportifs, musées, conférences, cinémas, salons, parcs à thème, ainsi que la pratique du sport amateur. Si 93% éprouvent un manque quant à la fréquentation de ces lieux, 67% comptent y revenir à court terme – sous quelques semaines.
Les clubs en mauvaise position
L’étude révèle une méfiance des interrogés à l’idée de fréquenter à nouveau les clubs. Sortir en discothèque serait l’activité qui inquiète le plus, avec une moitié des personnes sondées qui affichent une inquiétude très élevée quant à la fréquentation des clubs dans le contexte sanitaire actuel. En mettant en relation les chiffres du manque et ceux de l’inquiétude, on obtient un rapport intéressant qui permet de comprendre quelles branches du secteur sont les plus en danger. Et là aussi, les clubs se retrouvent dans une mauvaise posture : dans la catégorie des plus “exposés”. Autrement dit, les “activités générant une plus grande inquiétude et pour lesquelles le manque ressenti est moins fort “. Enfin, à la question “quand pensez-vous vous y rendre à nouveau”, ils sont 3% à avoir répondu “jamais” concernant les clubs – ce qui représente la plus grande proportion, en comparaison aux autres activités –, et 35% ne pensent pas y retourner avant la fin de la crise.

Et la solidarité ?
Afin de s’en sortir financièrement, certains événements proposent à ceux qui avaient déjà acheté leurs places d’en faire don aux organisateurs, ou encore de la transformer en avoir pour une prochaine fois. Seulement, les interrogés à l’étude sont seulement 5% à opter pour le don et 10% pour l’avoir, contre 57% qui préfèrent bénéficier d’un remboursement total. Un tiers des sondés se disent toutefois prêts à payer plus cher à l’avenir pour soutenir les organisateurs en difficulté.

Enfin, même si le confinement a vu se développer considérablement les offres de lives sur internet, seulement 6 à 13% des personnes interrogées se disent prêtes à payer pour accéder à une soirée en ligne – de type club ou festival.
L’étude est disponible en intégralité sur la page dédiée du site Weezevent.