El Hogg, diplômé de Central Saint Martins, aime à capturer des moments de liberté, d’honnêteté et de plaisir de la scène queer qui l’environne. Ayant grandi à Nottingham, iel n’avait pas vraiment de safe place où s’épanouir et décide de s’inscrire à la célèbre école d’art de Londres. Hogg récupére alors un appareil photo bon marché dans un charity shop et commence à prendre des photos de ses amis, sans l’intention de se professionnaliser mais finit par y prendre goût. Iel explique : « Je finissais mon double service dans un pub, prenais un bus National Express pour Londres, dormais dans le bus, j’allais faire des photos la nuit, puis je partais à six heures du matin et je rentrais à Nottingham. »
Aujourd’hui, Hogg poursuit son ambition de prendre en photos des personnes queer dans un environnement dans lequel elles sont à l’aise et présente une nouvelle série de clichés. Se concentrant sur le portrait, la photographie de Hogg porte sur la singularité de chacun. Iel raconte : « Il n’y a personne de plus sexy que les personnes homosexuelles. Dans un safe space pour les personnes trans et queer, il peut être mal vu de photographier sans demander. Surtout quand les gens sont en transition. La confiance que me donnent les personnes que je rencontre à ces événements me touche beaucoup. À la fin, je veux seulement qu’ils voient à quel point ils sont beaux. »
On vous laisse également découvrir le livre Bodybuilders, qui présente la scène queer folklorique britannique.