Benjamin Chulvanij vient de quitter Universal. Il pourrait avoir renoncé à son poste de directeur du label Def Jam France, filiale française de Def Jam Recordings fondée au sein d’Universal, suite à des révélations de Balance Ta Major – initiative qui collecte depuis 2016 des témoignages de harcèlement et de violence dans l’industrie de la musique.
Le patron du label Def Jam est accusé de violences morales dans le cadre de l’exercice de ses fonctions. Un post Instagram publié sur le compte Balance Ta Major relate une possible situation d’agression verbale et physique et d’humiliation à l’encontre d’un stagiaire graphiste au cours de laquelle le directeur du label aurait proféré des insultes homophobes et des menaces.
Les militants derrière le compte Balance Ta Major affirment qu’il aurait été licencié suite à ces révélations. De son côté, la direction d’Universal réfuterait ces accusations et aurait affirmé que Benjamin Chulvanij aurait quitté son poste de lui-même pour des raisons personnelles. À la tête du label Def Jam France depuis 2011 et également à la direction des labels Barclay et MCA, il s’est imposé en tant que personnalité influente dans le milieu du rap depuis les années 1990.
Ces nouvelles révélations interviennent à la suite de précédents témoignages d’agressions sexuelles, de harcèlement sexuel, sexiste ou moral, de racisme, d’humiliations et d’impunité au sein de grandes maisons de disques françaises.