Un passionné de free party, de jeux vidéo et de modélisme a réuni ses trois hobbies pour réaliser en animation 3D certaines free parties dans le moindre détail, et notamment le teknival en hommage à Steve Maia Caniço d’octobre 2019. Soundsystems, lumières, convois de camions, public, stand de Techno+, hélicoptère de la gendarmerie… tout y est. « En rentrant du Tek’Steve’All, je me suis lancé dans le projet dès le week-end d’après. J’y avais pris pas mal de photos et j’avais déjà le plan en tête », explique Sébastien. Plus de 600 heures de conception étalées sur six mois auront été nécessaires pour arriver au résultat espéré, travaillées sur le jeu Planet Coaster où les « possibilités de constructions sont assez infinies ».
Teknival du 1er mai 2.0
Voyant la date du teknival du 1er mai arriver, et comme aucun événement n’était organisé dû au Covid-19, Sébastien a décidé de préparer un montage vidéo à publier le jour J sur sa page Facebook, Rave On Game. « Lors du confinement, je me suis mis à fond sur le projet, j’en ai fait des nuits blanches. Il est sorti le 2 mai au matin, en pleine nuit, comme un vrai teknival », s’amuse-t-il. Sa femme l’a notamment aidé en réalisant le générique de la vidéo.
Fort de son succès, il a décidé de proposer un live en direct de Planet Coaster, en collaboration avec le livestream TekniWeb qui se déroulait au même moment sur la toile. Il était alors possible de se balader pendant 13 heures dans le teknival, avec le son des DJs jouant pour le TekniWeb. « Je ne m’attendais pas à être à l’origine du teknival de 2020, s’amuse-t-il, même si cela reste incomparable à ce que font les vrais organisateurs dans la réalité. Je suis content d’avoir pu les faire raver à leur tour. L’histoire n’est pas prête de s’arrêter », s’enthousiasme l’intéressé.
Sébastien n’en était pas à son coup d’essai. Il a débuté ce hobbie en 2013 sur Minecraft, où il avait déjà représenté le teknival de Reims de 2014, puis il s’est mis à organiser des rave parties online sur GTA V. Lorsque Planet Coaster est sorti en 2018, il a commencé par reproduire le teknival de Marigny de cette même année. S’étant rendu à chaque événement qu’il reconstitue, Sébastien aime s’en « imprégner pour retranscrire les clins d’œil ou les anecdotes que les gens ont pu vivre sur place », raconte-t-il.
