Le week-end du 22 et 23 novembre, les Docks de Paris accueilleront la première édition d’un tout nouveau festival. Il s’agit du Forward Bass Culture Festival (en français “vers l’avant”), qui en réalité n’est ni plus ni moins le successeur du célèbre Télérama Dub Festival, fort de ses 16 éditions depuis sa création en 2003 par Frédéric Péguillan.
Orienté sur la culture soundsystem dub et reggae, le Forward Bass Culture Festival souhaite étendre son champ d’action à la “bass culture” en général, où la drum, la jungle, le hip-hop et des sons expérimentaux trouveront leur place. « Ces sons, ces différents styles, sont historiquement liés. Au fil des époques ils se sont influencés les uns les autres et nous ce qu’on voulait c’était les rassembler sur un événement », explique Morgan Le Godec, le directeur artistique et programmateur du festival.
Chacune des trois salles dédiées sera équipée de sound system différents. Une avec la sono des Anglais du Sinai Sound System, une avec celle des Nantais du RDH Hi-Fi, et enfin une avec une grande scène. L’objectif étant « de créer en quelque sorte un panorama des musiques basse fréquence avec des lives, des groupes, des DJ sets et des sessions soundsystem. Plonger le public dans l’histoire et les déclinaisons de la bass music… » à coup de skanks acérés et de basses fréquences à 60 hertz.
La programmation regroupe une trentaine d’artistes, tous.tes aussi varié.e.s les un.e.s que les autres, sélectionné.e.s minutieusement par Morgan Le Godec, qui en fait le résumé : « le roots avec Aswad, le reggae digital avec Tippa Irie & Trevor Sax, le dub plus “traditionnel” avec Mad Professor. Ça inclut le dancehall avec The Heatwave, le dub poetry avec Nazamba & O.B.F, le dub de l’an 3000 d’Iration Steppas, du hip-hop avec Sims & May Din et leur DJ set quatre platines, du dubstep avec Commodo ; de la jungle et de la drum avec Shy Fx et des sons plus expérimentaux et moins “classifiables” comme ce que peuvent produire Ossia ou Djrum ».
Forward Bass Culture Festival souhaite ainsi offrir au public averti de la “bass culture” un spectre large et varié oscillant autant entre des sonorités « reggae roots que des sons étiquetés bass music de l’an 2020 ».
En soit, le rêve de Morgan Le Godec serait « que les amat.eur.rice.s de reggae prennent une tarte devant un set jungle, que les dubstep addicts se fassent retourner le cerveau sur un set hip-hop ou que les dubheads deviennent dingue sur un set dancehall ! », tous.tes réuni.e.s autour de la culture bass music et soundsystem.
Pour ceux qui ne pourront pas se déplacer jusqu’à Paris, une édition lyonnaise et aussi prévu samedi 9 novembre au Transbordeur, dont la billetterie, comme celle de l’évènement parisien, est déjà ouverte.
Toutes les informations sont à retrouver sur la page Facebook de l’événement.