Clubs fermés, festivals annulés. Décidément cet été 2020 s’annonce relativement calme. C’était sans compter sur l’idée des équipes de Newtrack et BNK d’ouvrir un open air de 5 000 m2 aux Docks de Paris, dans le Nord de la capitale, dès le 11 juillet prochain. Du jeudi au dimanche, le club éphémère Border City accueillera une programmation électronique de choix : de la house, à l’acid en passant par la techno, la disco, l’indus et même la micro. Il y en aura pour tous les goûts et pour tous les publics. Et en prime, il sera possible d’aller célébrer là-bas la fête nationale le 14 juillet au rythme de la techno.

Il s’agit de la première vraie collaboration des deux crews – Newtrack et BNK –, qui se connaissent déjà depuis plusieurs années. « Nous voulions fêter nos anniversaires respectifs ensembles au mois de juin, mais cela n’a pas pu être possible », explique Antoine, co-fondateur de Newtrack. « Alors cette occasion s’est présentée et nous travaillons main dans la main pour ça ».
Au programme…
- La soirée d’opening le samedi 11 juillet sera placée sous le signe de la techno avec Darzack, NTBR, Blawan et OPÄK.
- Pour la fête nationale le 14 juillet, l’espagnol SNTS posera ses basse ténébreuses, ainsi que Cassie Raptor, tandis que le duo TOMAR proposera un set techno puissant et enfin Bours? viendront réveiller les fêtards avec ses BPM élevés.
- Le 16 juillet, ce sera le collectif féministe et barré des Soeurs Malsaines qui sera aux commandes de la soirée, proposant disco, funk, house et autres musiques électroniques.
- En tête d’affiche du 18 juillet, l’iconique Ellen Allien viendra accompagnée de sa fameuse techno berlinoise. Entre techno, garage et acid, Dersee sera de la partie ainsi que Thomas Delacroix. Enin, Alys proposera son énergie entre techno, acid et hardcore.
De la musique, mais pas que !
Border City, c’est également tout un village qui va se mettre en place, le tout « dans une ambiance Mad Max et un style post-apocalyptique », livre Antoine. La scène sera d’ailleurs installée sur un camion pour rester dans le thème. Autour, le collectif Paillettes Pompettes va se charger d’organiser de nombreuses activités : salon de tatouage ambulant, karaoké, atelier de customisation de t-shirts, pétanque et bien d’autres surprises. Le tout pour Antoine étant de « créer un lieu de vie, entre le club et le festival » et qui restera là « au moins jusqu’au 15 août ».
Faire la fête en toute sécurité
« L’objectif est de créer un lieu où les gens seront entourés par des professionnels et pourront donc faire la fête en toute sécurité ». Avec 5 000 m2 d’espace et une capacité de 1 500 personnes maximum, ils « limite[nt] la jauge exprès pour qu’il y ait suffisamment de place », affirme Antoine. « Il y aura des “zones rouges” dans lesquelles le port du masque sera obligatoire : dans les files par exemple, et dans la fosse » pour pouvoir danser en toute sécurité. Le dancefloor fera d’ailleurs plus de 1 500 m2, laissant relativement de place pour se déhancher. « Enfin, il y aura bien sûr du gel hydroalcoolique à disposition », une sécurité omniprésente « briefée à ce sujet », et un « portique de désinfection » qui permettra de faire disparaître toute potentielle trace du virus sur les participants.
Toutes les informations sont à retrouver sur la page Facebook de Border City, ainsi que sur les pages des différentes événements.