“Plus que de voyage, c’est une idée de l’espace. De l’espace dans lequel on vit, de celui qu’on se crée, et de ce qu’on décide d’y inclure ou pas”. Lorsqu’en 2015 Superpoze nous parlait de son album Opening, on pouvait déjà pressentir son intérêt pour la dimension matérielle du son. À la Galerie Danysz, une installation de 8 vidéos sera agencée avec, au centre, un piano et une partition retranscrivant la musique de son dernier album, For We The Living. Des musiciens seront aussi invités à réinterpréter ces morceaux en live. Une œuvre qui prendra donc forme devant nos yeux.
La musique électronique n’a pas de partition. Elle est aujourd’hui surtout diffusée par le numérique de manière dématérialisée. Avec cette exposition, Superpoze a donc voulu rendre palpable cette musique, notamment par les pochettes et clips. Le collectif Television a aussi participé et imaginé un livret pour accompagner le dispositif. Tel que la Galerie l’indique, il y a un lien entre le processus créatif de Superpoze et le travail d’un archéologue qui fouille, reconstitue, classe et archive.
Une véritable immersion dans la sensibilité de l’un des producteurs français les plus prometteurs de sa génération. Et aussi l’occasion de découvrir la photographe Giada Ripa avec son exposition intrigante The Yokohama Project 1867 – 2017 qui ouvre un dialogue avec des photographies du 19e siècle.

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Le vernissage de ces deux projets aura lieu le même soir que le set de Renart au musée Guimet. À croire que les commissaires d’exposition se sont concertés pour faire du mois d’octobre le mois de la musique électronique. Pour plus d’informations sur l’exposition de Superpoze, c’est par ici. Pour le vernissage, la galerie Magda Danysz vous accueillera dès 18 heures le 14 octobre.