En attendant la réouverture complète des boîtes de nuit, qui ne sera a priori pas pour tout de suite, la capitale réfléchit à d’autres solutions pour soutenir et sauvegarder la vie nocturne. D’ici le printemps prochain, Frédéric Hocquard, chargé du tourisme et de la vie nocturne à la Mairie de Paris, assure que les clubs seront encouragés à organiser des évènements en plein air. La ville leur confiera notamment des lieux inoccupés permettant d’accueillir des soirées.
« Il faut garder un lien nocturne », a affirmé Frédéric Hocquard lors d’une interview accordée à Regards. « L’idée que les boîtes de nuit, parce que ce sont des lieux dans lequel le virus peut circuler très facilement et beaucoup plus facilement qu’ailleurs, seraient fermées pendant un an ou deux ans, est insupportable. Là on a un problème qui n’est pas simplement de faire la fête, pas un problème économique : on a un problème social, un problème de lien entre les individus, un problème démocratique. La nuit, elle dit aussi des choses sur la démocratie de ce qu’il se passe le jour. »
À l’image de Border City aux Docks de Paris, qui avait été un succès et avait reçu le soutien des autorités, l’organisation d’évènements en plein air serait l’occasion de maintenir un lien social essentiel, tout en garantissant un environnement sept fois moins propice à la transmission du virus que dans un lieu fermé – à condition, bien sûr, que les règles sanitaires soient respectées.
La mairie de Paris devrait se réunir avec des gérants de discothèques d’ici les prochains jours pour en discuter.