Pour une fois qu’on ne nous demandera pas notre carte d’identité parce que l’on fait “trop jeune” ! Car il faudra être né après le 1er janvier 1978 pour participer à l’un des 10 spectacles que l’opéra réserve aux moins de 40 ans cette saison. Des œuvres du passé mises à la portée des nouvelles générations, ça promet quelques baptêmes du ballet.
Avec ce dispositif, l’Opéra national de Paris entend bien « ouvrir et faire découvrir ses œuvres à un autre public. » Une manière de « casser les clichés attachés à l’opéra » et de montrer que ce genre, né de la collaboration entre plusieurs disciplines (les créateurs de décor, les costumiers, les danseurs, chanteurs, musiciens…) est « en résonance avec les arts d’aujourd’hui. » Partenaire de l’événement d’inauguration le 14 septembre prochain, Trax a donc décidé de faire s’enchaîner l’opérette La Veuve Joyeuse (1905) de Franz Lehár – une opérette parlant intrigue amoureuse, mariage d’argent, et aristocratie avec humour et légèreté – avec l’un des plus futuristes représentants de la scène électronique française : NSDOS.
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Kirikoo Des de son vrai nom explore et hacke les failles des machines et des programmes comme un chirurgien fou à la recherche de nouvelles sonorités. Tout juste rentré d’Alaska, où il a enregistré son dernier album Intuition à l’aide de machines qu’il a lui-même créées, il présentera pour l’occasion un live inédit, qui intégrera des extraits des œuvres à l’affiche des soirées “–40 ans” de l’opéra. Une expérience interdisciplinaire qui ne pouvait être confiée qu’à cet ancien danseur. Depuis le cadre privilégié qu’est le 6e étage panoramique de l’Opéra Bastille, NSDOS promet de nous faire voyager entre les genres et les époques.
Paré pour l’expérience ? L’accès à l’after party se fait avec son billet pour La Veuve Joyeuse en date du 14 septembre, à se procurer ici. Pour plus d’information sur les autres représentations de la saison, c’est par là.