Paris : la soirée Electric Feels dédie 2 000m2 de hangar au live analogique

Écrit par Lucien Rieul
Photo de couverture : ©Soirée Blue Origin, Docks Pullman Cédric Canezza
Le 23.01.2017, à 17h42
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©Soirée Blue Origin, Docks Pullman Cédric Canezza
Écrit par Lucien Rieul
Photo de couverture : ©Soirée Blue Origin, Docks Pullman Cédric Canezza
Une soirée 100% live analogiques, voici le concept d’Electric Feels, le dernier projet en date de l’agence Butchers Paris. Octave One, Arnaud Rebotini, Fjaak et Voiron se succèderont derrière les synthés et les séquenceurs le 3 février, dans le hangar du Dock Eiffel.

Le “live” recoupe une définition assez vague dans le domaine de la musique électronique – après tout, un producteur qui se contente de lancer ses boucles avec un launchpad mérite-t-il plus l’appellation live qu’un DJ ?

Chez Electric Feels, pas d’ambiguïté : ce sera un line-up exclusivement composé de “live machines”. Des machines, les frères Lenny et Lawrence Burden, alias Octave One, en possèdent bien plus qu’il n’en faut pour figurer en tête du line-up. Depuis leur apparition sur la scène de Detroit au début des années 90 sur le label de Derrick May, Transmat, le duo – parfois rejoint par les trois autres frères Burden – n’a cessé de peaufiner son live dans les clubs du monde entier.

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À y regarder de près, on dénombre dans le setup d’Octave One près de 20 machines customisées par leurs soins. Une techno profonde et cadencée qui retourne inévitablement le dancefloor, avec toujours ces percées soulful qui font la renommée musicale de la Motor City.

Octave One – Afterglow

Les frères Burden sont rejoints par Arnaud Rebotini, dont le cockpit de synthétiseurs est synonyme d’une performance entre krautrock et techno qui fait la part belle aux boîtes à rythmes samplées comme la 707, aux arpeggiators de synthé 80’s qui fleurent bon le Juno et le Prophet. À l’affiche également, les berlinois FJAAK, à qui l’on doit l’exploit d’avoir sorti une tuerie de track house sur 50Weapons en samplant LE morceau de Moby dont chaque nouvelle écoute nous rapproche de l’overdose.

FJAAK – Don’t Leave Me

Le trio vient de sortir cette semaine son premier LP éponyme sur Monkeytown Records, gageons qu’ils seront en pleine forme pour une performance à six mains entre house, techno et breakbeat. Voiron complète le line-up avec un live qui navigue entre techno mélodieuse et acid abrasive, à l’image des labels sur lesquels il est signé, Cracki Records et Rave or Die.

La soirée se tiendra dans les 2 000 m² du Dock Eiffel, à Aubervilliers, devant une scène centrale ornée d’une sculpture lumineuse aux accents constructivistes – et sera retransmise en live sur la chaîne de streaming Cercle.

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