Depuis quelques semaines, le Nexus a fait son apparition au 100 avenue du général Leclerc à Pantin (93), là où se tenaient les soirées Protocol de septembre à octobre dernier. Nexus signifie “lien” en latin. Par extension, le mot désigne une connexion, un endroit où de multiples éléments se rencontrent. Un beau programme pour ce lieu hybride entre club et warehouse, situé dans une zone industrielle, et qui devrait réjouir les technophiles de la capitale : « c’est un grand espace où on peut mettre beaucoup de monde, j’aimerais en faire une artère principale de la musique électronique à Paris », détaille Nathan de Oliveira, qui gère la programmation et la production.
Organisateur chevronné – c’est l’un des créateurs du Blue Festival à Paris –, Nathan reprend la gestion du lieu de A à Z après l’avoir confié un temps aux soirées Protocol. Il souhaite l’ouvrir aux différents promoteurs de soirées à Paris et a déjà commencé avec une soirée Disorder (organisée par Beat Addicts) le 28 décembre dernier, en guise d’ouverture tonitruante, puis une soirée de la Quarantaine qui affichait complet le 11 janvier dernier.
Le calendrier continue de se remplir à vitesse grand V. Sont d’ores et déjà annoncées une soirée O’Tawa le 17 janvier, une nouvelle Disorder le 15 février, avec les légendes de l’acid techno D.A.V.E. The Drummer & Chris Liberator, ainsi qu’une soirée trance Born To Be Psychedelic le 14 mars, orchestrée par AzTechno. Une soirée Newtrack, dont la date reste à annoncer, est également prévue.
Si l’organisation et la direction artistique du lieu ont changé de mains, une des particularités des soirées Protocol demeure, un mapping à 360° immerge le public dans une fantasmagorie permanente de formes et de couleurs, pour une fête toujours plus débridée.