Des mesures détaillées seront annoncées aujourd’hui, lundi 5 octobre, dans la journée, par la maire de Paris Anne Hidalgo et le préfet Didier Lallement. Mais dimanche soir, Matignon a annoncé que Paris et sa petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) étaient passées en zone d’alerte maximale, impliquant un nouveau durcissement des mesures sanitaires à respecter.
Depuis la semaine dernière, les bars avaient déjà pour obligation de fermer à 22h. À partir de mardi, ils devront fermer totalement, pour une durée de 15 jours minimum. Les restaurants, quant à eux, s’ils respectent les protocoles sanitaires renforcés, pourront rester ouverts : selon l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), les clients devront être recensés, une distance de 1,5 mètre entre chaque table sera imposée, le paiement devra obligatoirement se faire à table et les établissements devront fermer à 22h. Les restaurants respectant ce protocole pourront notamment rouvrir dans la région d’Aix-Marseille.
« On est contents pour les restaurants », affirme Franck Delvau, président de l’Umih Paris Île-de-France, dans un communiqué.« Même si jeter l’opprobre sur notre profession en disant que c’est un haut lieu de contamination, alors que les centres commerciaux et les transports en commun sont très fréquentés, et qu’on a organisé la Nuit blanche à Paris ce week-end, ça interroge. »
Des nouvelles mesures seront également mises en place pour les universités, dont les salles ou amphithéâtres ne pourront désormais être remplis qu’à 50%. Du côté des entreprises, le télétravail est fortement encouragé.
Paris rejoint ainsi la région d’Aix-Marseille et la Guadeloupe, également zones d’alerte maximale. C’est la restriction la plus haute avant le passage à l’état d’urgence sanitaire.