Toujours sur l’île des Impressionnistes, à Chatou, le festival affiche une soixantaine d’artistes nationaux et internationaux. En huit ans, les 20 000 festivaliers annuels ont pu profiter des sets de Jeff Mills, Sam Paganini et de 2Many DJ’s – autre nom des frères de Soulwax – côté techno, mais aussi Skrillex ou encore Avicii côté EDM et bass music. Cette année encore, trois habitués des stages de l’Elektric Park reviennent en tête de liste : le globe-trotteur Sven Väth, vétéran de la techno berlinoise et patron du célèbre Cocoon Recordings, l’ancien raver Popof passé depuis à la techno minimale et Joachim Garraud, producteur – entre autres – de Moby et Jean-Michel Jarre et figure de proue de l’EDM française. C’est d’ailleurs à lui que l’on doit ce festival qui fait la part belle à l’EDM.
Samedi 8 septembre, le parc accueillera trois scènes : Yellow, Green et Red. Sur la dernière, de fameux porte-étendards du hard beat français, représenté par le hardtek de Darktek, entre parodies, remixes et samples de voix originales et le hardcore de son ami Le Bask. Cette scène accueillera aussi Ace Ventura, chef de file de la psytrance. De l’autre côté du Park, Purple Disco Machine, habitué des soirées Glitterbox du Hï Ibiza et des rencontres Defected de la capitale mondiale de la fête, distillera un set à mi-chemin avec le disco, le funk et la house.
Autre ambiance, avec Giorgia Angiuli, présente sur le label BPitch Control d’Ellen Allien, et sa techno aux influences house et tech house et son univers aux couleurs flashy. La productrice venue des Pouilles partagera l’affiche de la seconde scène avec Citizen Kain, artiste français de techno brute teintée d’IDM passé par les labels Suara et Stil vor Talent. L’équilibriste normand Fakear sera aussi de la partie. Celui qui avait fait jouer le trompettiste Ibrahim Maalouf ou la chanteuse Noraa viendra jouer un set plein de toutes ses influences, qui ont fait de lui le chouchou de la sulfureuse M.I.A. Ses sonorités légères seront bienvenues pour cette fin d’été.
À côté de l’ambiance musicale, le festival se mue en véritable parc d’attractions. Les scénographies monumentales, les animations festives, autant de manèges et autres performances en tout genre (cracheurs de feu, échassiers, …) seront dignes des plus grandes messes de la fête foraine. Comme les trois-quarts du public, assurent les organisateurs, venir déguiser permet de participer à la bonne ambiance du festival. Un programme intensif, pendant une douzaine d’heures, plein de bonne humeur et de poudres colorées. De quoi recharger les batteries à l’aube d’une rentrée toujours éprouvante.
Plus d’informations sur la programmation complète et la billetterie, rendez-vous sur la page Facebook de l’évènement.