Depuis 2016, le collectif Oui au train de nuit milite auprès des élu.e.s pour une transition vers « une mobilité plus respectueuse de l’environnement » en France et en Europe, en relançant la circulation des trains de nuit. Composé d’usagers et d’association environnementales, le collectif proposait notamment la création de 15 nouvelles lignes de nuit françaises et de 15 nouvelles lignes de nuit intra-européennes, d’ici 2030.
Et ils semblent avoir été écoutés. Le 8 décembre, un partenariat entre les entreprises ferroviaires de quatre pays – la France, l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche – en collaboration avec les gouvernements, a été annoncé officiellement, dans le but de donner naissance à 6 nouvelles lignes de train de nuit. Ainsi, dès 2021 seront lancées les lignes Vienne-Munich-Paris et Zurich-Cologne-Amsterdam. En décembre 2023, ce sont Paris-Berlin et Bruxelles-Berlin qui seront mises en route.

« Le train c’est de 20 à 30 fois moins d’émissions que les autres modes de transport » affirme Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF. « La clientèle jeune européenne a envie de se déplacer en train de nuit. C’est le bon moment pour relancer cette offre des trains de nuit en Europe. »
Pour Oui au train de nuit, « il est nécessaire de constituer un véritable réseau, comportant des liaisons transversales et des lignes internationales qui ne soient pas uniquement centrées sur Paris », en intégrant notamment dans le parcours le Sud-Ouest de l’Italie et l’Europe centrale. Le gouvernement français devrait bientôt publier une étude sur les trains de nuit.