Une étude menée par l’agence de recrutement Randstad révèle que plus de la moitié des jeunes – 56% – préférent opter pour le chômage plutôt que de consacrer leur temps à une activité déplaisante. Au contraire, se tourner vers un emploi gratifiant et correspondant à des inclinations et valeurs (personnelles, sociales, environnementales) – bien qu’avec une rémunération plus modérée – semble un choix d’avantage souhaité. Cette étude réalisée sur 35 000 salariés issus de 34 secteurs différents révèle une nouvelle tendance sociétale axée sur le bien-être personnel et l’épanouissement plutôt que sur une rétribution financière élevée, un statut social ou une obligation propre au schéma capitaliste.
« Nos recherches devraient servir de signal d’alarme pour les employeurs. Il y a clairement un changement de pouvoir en cours, les gens repensant leurs priorités » , a déclaré Sander van ‘t Noordende, PDG mondial de Randstad, dans un communiqué. Il poursuit : « Les jeunes veulent s’investir pleinement dans leur travail, ce qui se reflète dans leur détermination à ne pas compromettre leurs valeurs personnelles lorsqu’ils choisissent un employeur. Les entreprises doivent repenser leur approche pour attirer et retenir le personnel, ou faire face à une concurrence sérieuse. »
Alors faut-il vivre pour travailler ou travailler pour vivre ? Un épisode de streetphilosophy nous en dit plus.
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