Echappé de sa formation initiale (l’illustre AIR, symbole de la culture alternative française), Nicolas Godin publiait un premier album solo — en septembre dernier, via Because Music —, à l’inverse de son partenaire habituel (Jean-Benoit Dunckel), privilégiant les projets analogues, sous d’obscurs avatars (Tomorrow’s World, Starwalker).
En aval de la publication de Contrepoint, en prévision d’une performance magistrale — nous pouvons aisément le prédire — sur la scène de la Gaîté Lyrique, à l’occasion de la Red Bull Music Academy (associé, notamment, à Laetitia Sadier de Stereolab), le producteur français s’est prêté à l’exercice des Take Away Show de la Blogothèque, au sein de la villa Médici. La session acoustique précède la diffusion du premier concert de Nicolas Godin, intégré à la programmation du festival Villa Aperta (à Rome), et d’extraits d’interviews. Un modèle d’excellence, en l’honneur d’une electronica envoûtante, teintée de rock alternatif et marquée par le répertoire de Johann Sebastian Bach — ou inversement.