Nantes : Scopitone va célébrer les arts électroniques lors de 10 jours de festival immanquables

Écrit par Julie Radix
Photo de couverture : ©Fantastic Planet / Amanda Parer
Le 19.06.2019, à 10h10
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©Fantastic Planet / Amanda Parer
Écrit par Julie Radix
Photo de couverture : ©Fantastic Planet / Amanda Parer
Du 12 au 22 septembre prochain, le festival Scopitone investira l’ancien Marché d’Intérêt National de Nantes pour sa 18ème édition. Célébrant les arts numériques et les cultures électroniques, l’évènement propose des expériences riches et innovantes, à vivre de jour comme de nuit. 

« Une programmation qui chamboule, transforme, innove encore ! » : telle est la promesse faite par le festival Scopitone, qui reviendra plonger Nantes dans son univers spectaculaire du 12 au 22 septembre prochain. Pour cette 18ème édition, le festival porté par Stereolux (lieu de diffusion et de création nantais) investira l’ancien Marché d’Intérêt National de la ville pour dix jours de performances, concerts, expositions et conférences autour des cultures électroniques et des arts numériques. 

Sa particularité ? Une volonté de mélanger les disciplines pour offrir aux festivaliers des prestations hybrides et surprenantes. « Certaines sont à la lisière de plusieurs formes ou disciplines, elles se situent entre la performance, le spectacle, le live électronique… », indique Cédric Huchet, programmateur des expositions et des performances audiovisuelles de l’évènement. 

Pour s’affranchir des frontières entre les différents arts, la programmation s’appuiera sur un espace de performance immersif, dans lequel l’artiste français Molécule présentera son live -22.7°C ainsi qu’Acousmatic 360°, ses deux dernières créations. « Les sens des spectateurs seront éveillés grâce à une performance audiovisuelle ; ils seront parfois plongés dans le noir avec le son comme unique repère », explique Cédric. Un spectacle interdisciplinaire, tout comme celui proposé par le collectif coin, originaire de Grenoble. MA, leur nouvelle prestation sonore et lumineuse, construit en effet une sculpture à partir de faisceaux lumineux. 

Un ballet chorégraphique étonnant livré par un acteur de la scène française, particulièrement mise à l’honneur dans la programmation musicale de cette édition. « Les artistes français ont souvent été très proactifs dans l’avant-garde, et ils continuent de faire évoluer les musiques électroniques », explique le programmateur. Le parrain de la French Touch Étienne de Crécy s’occupera donc de l’ouverture, présentant son nouveau live Space Echo. Suivront le duo techno de Vitalic et Rebeka Warrior, Kompromat, la house déjantée de Camion Bazar, le set jazzy et disco de Folamour ou encore les envolées hardcore de Casual Gabberz

Mais le line-up du festival réserve aussi une place de choix aux femmes de l’électro française, à commencer par l’icône de la techno Chloé et son fameux live Endless Revisions. Le set acid techno de la lyonnaise Calling Marian lui succèdera, ainsi que les rythmes radicaux d’Anetha, la poésie techno-punk de Miley Serious et l’électro sensuelle de La Fraicheur. « On est très heureux d’avoir une telle représentativité des femmes dans notre programmation, qui évoluent dans un milieu historiquement masculin », se réjouit Cédric. 

Une programmation musicale qui comptera également de talentueux artistes internationaux. Le Japonais Ryoichi Kurokawa viendra par exemple apporter sa patte au festival avec un nouveau mélange de musique électronique et de visuels alliant images réelles et éléments numériques.

Du côté des expositions, les formes artistiques se mélangeront à travers plus de 25 installations. Parmi les 18 artistes représentés, l’artiste-designer Vincent Leroy fera l’objet d’une monographie réunissant une douzaine d’oeuvres. À la croisée de l’art et de la science, le designer Sebastian Wolf et le cinéaste américain Michael Kugler enivreront les visiteurs grâce à leurs sculptures éphémères, formées par une brume mystérieuse. Également, deux structures géantes à forme humaine s’illumineront à la tombée la nuit, fabriquées par la plasticienne Amanda Parer, pour dénoncer les dommages causés par l’Homme à notre planète.

Toutes les informations sont à retrouver sur le site Internet de Stereolux et la page Facebook de l’évènement.

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