Nantes : Le face à face entre les associations et la Préfecture “n’a pas du tout été satisfaisant”

Écrit par Amaury Lelu
Photo de couverture : ©D.R
Le 03.07.2019, à 17h09
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Écrit par Amaury Lelu
Photo de couverture : ©D.R
Mercredi 3 juillet, Freeform et Média’son avaient rendez-vous à la préfecture de Loire-Atlantique pour comprendre ce qui s’est passé le soir de la Fête de la musique à Nantes. Les représentants des associations estiment que les réponses obtenues ne sont pas satisfaisantes.

Après la chute de 14 personnes dans la Loire et la disparition de Steve Caniço, les associations voulaient des réponses aux agissements de la police le soir de la fête de la musique à Nantes. Le préfet de Loire-Atlantique ne leur a pas donné, ce qui conduit Freeform à interpeller le gouvernement, mercredi 3 juillet.

« Nous avons eu quelques réponses mais elles ne sont pas satisfaisantes. La stigmatisation dont font preuve les amateurs de musiques électroniques et ceux qui fréquentent les free parties comme Steve est depuis longtemps un facteur de risque, indique le communiqué de Freeform, écrit après la réunion avec le préfet. Le refus des pouvoirs publics de leur donner une place et le respect auquel ils ont droit comme tous les citoyens français est pour nous une des raisons qui ont conduit à ce drame »

« On est assez déçus de la réunion, poursuit Samuel Raymond, président de l’association. C’était très formel et nous avons été renvoyés à l’enquête de l’IGPN pour toutes les questions que l’on a pu poser sur les sauveteurs ou la disparition inquiétante. Ils ont encore assurés que la soirée avait été organisée en marge de la Fête de la musique alors que l’événement est organisé depuis 20 ans à cette occasion…On voulait que des engagements forts soient pris par la préfecture mais on a surtout senti un manque d’empathie de leur part. »

Pour que l’affaire ne passe pas sous silence, une plainte collective a été déposée contre X pour mise en danger de la vie d’autrui et violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique. Samuel Raymond souhaite désormais prendre contact avec le ministère de l’Intérieur ou celui de la Culture pour que ce drame ne se reproduise plus.

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