À Montréal, 18% de la population indique pratiquer des activités liées à la vie nocturne, plaçant ce loisir en seconde place, après le cinéma. C’est en tout cas sur ce chiffre que le collectif MTL 24⁄24 se base pour pointer du doigt l’immense vide que représente l’absence d’un organisme d’accompagnement auprès de la ville tel que le Bureau du cinéma et de la télévision de Montréal (BCTM).
Ainsi, la pétition lancée ce lundi 3 juin pour soutenir la vie nocturne montréalaise s’adresse directement à la maire Valérie Plante, élue en 2017 au moment même où la ville obtenait sont statut de métropole, lui conférant plus d’autonomie, de pouvoir et de budget. Lors de son élection, elle avait mis en avant sa volonté de « rendre tous les quartiers de la ville agréable », faisant d’elle la défenseuse d’une culture nocturne moderne. Deux ans après, rien n’a été fait, dénonce la pétition.
À lire également
Montréal : Pourquoi l’avenir des nuits underground dans la métropole reste incertain
C’est pour cela que le collectif MTL 24⁄24 a décidé de remédier à l’inaction de la ville en proposant trois idées qui conjugueraient développement culturel, sécurité et encadrement d’une vie nocturne qui ne demande qu’à s’étoffer. Parmi ces propositions, on retrouve la tenue d’états généraux pour défendre les droits et intérêts des entrepreneurs culturels et artistes oeuvrant la nuit, la création d’un guichet unique, à l’image du BCTM, permettant d’obtenir des autorisations pour vendre des boissons alcoolisées après 3h du matin et, enfin, la création d’une nouvelle catégorie de permis permanents pour les bars et les clubs leur permettant un service de boissons alcoolisées en continu.
Pour tous ceux qui souhaitent voir Montréal devenir le temple de la club culture, la pétition est à signer ici.