Montpellier : comment le festival I Love Techno renouvelle sa formule magique depuis 8 ans

Écrit par Trax Magazine
Photo de couverture : ©D.R
Le 23.10.2018, à 11h38
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Le précurseur des festivals techno en France, I Love Techno, revient pour une 8e édition Montpellieraine, du 15 au 16 décembre. Trax a discuté avec le programmateur, Armel Campagna, à propos de cet événement qui fera vibrer le Parc des Expositions de la ville le temps d’une nuit. De quoi fêter la fin d’année légèrement en avance. 

Né en 1994 en Belgique, puis repris en France en 2011, I love Techno ne cesse depuis 24 ans de se battre face aux nouvelles marques de l’Hexagone qui ont envahi la scène des festivals comme The Peacock Society ou Macki Music Festival. « Nous avons une palette assez large, on ne fait pas seulement de la techno, on a toujours une scène bass music, trap, drum’n’bass. J’ai toujours voulu faire de l’électro, présenter les Français. » Pour cette 8e édition, le line-up devrait attirer plus de 25 000 personnes, sur quatre scènes qui constituent « l’ADN du festival ». La redroom accueillera le label Innervisions. Les trois DJ’s de renom Dixon, Solomun et Tale Of Us, récompensés par Résident Advisor ou Mixmag partageront les platines. La deep house de Dixon, fondateur du label aux côtés de Âme, se mêlera aux nappes mélodiques de l’ambient de Tale Of Us et à la house de celui qui fut trois fois lauréat des DJ Awards (fondé par Jose Pascual et Lenny Krarup) dans les catégories Meilleur DJ Producteur et Meilleur DJ Deep House, Solomun. La greenroom sera la scène des bons camarades : The Hacker et Arnaud Rebotini joueront ensemble, l’un est une figure emblématique de l’electroclash français en duo avec Miss Kittin depuis les années 1990, l’autre est un mastodonte de l’électro césarisé pour la B.O de 120 battements par minute.

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Le duo sera suivi de près par Laurent Garnier et Vitalic. Sous son alias DIMA, qu’il n’avait pas revêtu depuis dix-huit ans, le DJ et producteur présentera pour la première fois son live, après la sortie de son nouvel EP Sounds Of Life. L’artiste ne présente d’aileurs ses projets qu’au festival I Love Techno, gage de qualité. La blueroom accueillera des artistes de bass music, dubstep et drum’n’bass comme le duo britannique Delta Heavy ou le Français Dustycloud. Une scène que le programmateur chérit particulièrement car à son sens, il y a peu d’événements en France qui satisfassent ce public. 

Charlotte de Witte éteindra les lumières du Parc des Expos, dans un set qui s’annonce puissant : « ça va tabasser ». Il était important pour le directeur et programmateur qu’une femme clôture l’événement. « Il y a une place prépondérante de la femme dans cette musique, qui est beaucoup moins macho que le rock ou le hip-hop. Les femmes DJ’s ont autant d’argent, partagent les mêmes spots. » Les jeunes talents ont également une place de choix dans la programmation. Depuis deux ans la scène purple, en collaboration avec le festival Dernier Cri, met en avant les artistes de demain. L’année dernière, c’est la Japonaise Yuki qui s’est vue récompenser. Après un an de sets aux quatre coins de l’Europe, elle assurera l’ouverture du bal.

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Des artistes de renom, une scène tremplin, et un soundsystem de qualité pour accueillir tout cela : « Je défie quiconque de faire mieux que nous. » L’occasion également de faire la fête entre amis, car « I Love Techno c’est un rendez-vous de potes en fait. » Et quoi de mieux avant la bise du 31 janvier que de fêter l’année autour de deux cabanons, où les organisateurs revêtiront le costume de DJ ? Rendez-vous donc le 15 décembre prochain.

Plus d’informations sur l’événement Facebook.

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