Dans le cadre de la première biennale internationale du son Le Mans Sonore, qui se tient jusqu’au 8 décembre 2019, une soirée club est prévue à L’Oasis le 7 décembre prochain. Au programme, les DJ sets de Ténèbre et Pardon, mais aussi et surtout, du live. Juste équilibre entre artistes locaux et émergents, figures de la nouvelle scène techno et pionnier, la programmation accueille le groupe manceau Ruckus, le duo rennais parhelic shell ainsi que la parisienne Chloé. À ces trois performances s’ajoute celle de Robert Henke, alias Monolake, artiste pluridisciplinaire actif dans le champ des musiques électroniques depuis 1994.
Munichois d’origine, Robert Henke doit sa passion pour les musiques électroniques à sa découverte de l’album Oxygène de Jean-Michel Jarre. Suivant ce modèle, et s’imprégnant également de la culture club berlinoise qu’il rencontre à partir de 1990, il développe ses compétences dans la production sonore et devient ingénieur du son pour des installations sonores ou au cinéma. En 1994, il sort un premier disque ambient sous son nom. Parallèlement, il monte le projet ambient techno Monolake avec Gerhard Behles en 1995 et commence à sortir des disques chez Chain Reaction avant de reprendre en main, en 1997, le label Imbalance Recordings rebaptisé Imbalance Computer Music. C’est sur ce label qu’il sortira l’essentiel de sa discographie, une vingtaine d’albums et pléthore de maxi signés soit de son vrai nom, pour ses productions ambient, drone, expérimentales, soit sous l’alias du duo Monolake pour les productions davantage marquées leftfield techno, qu’il poursuit seul à partir de 1999.
Cette année-là, Gerhard Behles décide de se consacrer à la création du logiciel Ableton, et Robert Henke est de l’aventure également. La première version paraît en 2001 et donnera à termes un souffle nouveau au bedroom producing, cette pratique DIY de la production de musiques électroniques. Si Robert Henke reste discret sur la scène internationale, c’est à n’en pas douter un grand nom de l’histoire des musiques électroniques dont l’invitation à la première biennale internationale du son semble tomber sous le sens.
Toutes les informations sont à retrouver sur la page Facebook de l’événement.