Cette minuscule cabane en bois est devenue en quelques années l’un des clubs les plus mythiques d’Allemagne, avant d’être détruite l’année dernière par un incendie. Basé à Hamburg, le Pudel a vu défiler des artistes tels que Four Tet, Modeselektor, James Blake, Autechre, Ben UFO, Objekt, Morphosis ou encore Helena Hauff.
C’est d’ailleurs cette dernière qui raconte dans le livre avoir un jour aperçu un homme de 70 ans décrocher une affiche du mur du club et la glisser dans son sac. Le friand d’art ne fréquentait pas le club pour sa musique, mais bel et bien pour les affiches de Solman, alors exposées.
Car si le club étalait une programmation bien plus gigantesque que la place qu’il offrait pour accueillir les danseurs, il devait une partie de sa grande notoriété à l’artiste Alex Solman. Lorsque Tim Lorenz et Ralf Köster ont commencé à organiser leurs emblématiques soirées MFOC (Musik Fetischisten Ohren Charakter) au Pudel il y a plus de vingt ans, seul une vingtaine de personnes venaient fouler le dancefloor. Grâce à la communication visuelle prise en charge par Solman en 2004, les MFOC se sont classées, en l’espace de quelques années, parmi les soirées les plus populaires d’Allemagne.
Constructivisme bâclé
Le genre de ses dessins, qu’il appelle lui même « constructivisme bâclé » représente bien l’esprit du Golden Pudel Club et de Monkeytowns Records. Dans un mélange de cubisme, minimalisme et futurisme, les œuvres, principalement en noir et blanc, sont remplies de références de la pop culture, liées à l’humour subtil de leur créateur.
Le livre, édité à 1 000 exemplaires, dont 200 en édition deluxe contenant 7 tirages supplémentaires, est sorti le 24 mars. Vous pouvez encore le commander ici, ou tenter de gagner un exemplaire en envoyant un mail à contact@traxmag.com