« Embrasser la contrainte, savourer la tourmente » : voilà un mantra que Mains d’Œuvres compte suivre à la lettre pour cette année 2020. Après une année 2019 houleuse marquée en octobre dernier par une expulsion manu-militari de leurs locaux à Saint-Ouen, le laboratoire artistique et lieu alternatif parisien a su s’affranchir des contraintes de cette période tourmentée et célèbre son grand retour avec un cycle artistique qui invitera à la contemplation et à la réflexion. Au programme, des expositions d’arts numériques, projections de documentaires et fictifs, concerts, DJ sets et tables rondes, pour « éclabousser notre monde terne d’un peu de paillettes ».
Orchestrée par le collectif Sur/Mesure, la programmation de ce cycle 2020/2021 prévoit de s’articuler en trois temps : un premier de septembre à décembre autour de l’évolution des sociétés et de l’environnement, un second de janvier à mars ouvert sur le monde autour des expériences esthétiques et poétiques, et enfin, une dernière étape d’avril à juin axée sur la liberté d’expression et l’évolution du langage. Un temps de réflexion opportun en cette période marquée par la pandémie, les violences policières et la crise environnementale.
Le premier cycle s’ouvrira sur une fête de lancement les 25 et 26 septembre, avec le samedi de 18h à minuit l’exposition d’art numérique ouverte au public pendant un mois du mercredi au dimanche, et accompagné d’un live d’Elek Ember, d’un concert de Majnun et suivi en fin de soirée d’un DJ/VJ set de Karina et Tom. Le dimanche, les MCs en herbe pourront s’essayer à l’open mic hip-hop de 14h à 3h, avec à la clé, une journée d’enregistrement aux studios Mains d’Œuvres. Pour finir en beauté, des DJs sets et performances de Bandit Bandit, Chekidjy, Al Akhareen, Praktika, Sina XX et bien d’autres.
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