Lundi dernier, le nouveau conseil de défense décidait de refermer les clubs pour au moins 4 semaines à compter de vendredi 10 décembre. Le lendemain lors d’un déplacement dans le Cher, le Président de la République a échangé avec un patron de discothèque mécontent. « C’est encore nous que vous fermez, les 1 200 établissements. […] On ne demande pas l’aumône, on veut travailler », a lancé ce dernier. « Il ne faut pas croire qu’on vous stigmatise », a répondu le Président, comme le rapporte La Dépêche du Midi.
Après avoir justifié cette mesure par le fait que, contrairement aux bars ou aux restaurants (dans lesquels il sera également interdit de danser à partir de ce vendredi), la distanciation et le port du masque étaient difficiles dans les boîtes de nuit, Emmanuel Macron s’est engagé soutenir le secteur. « On va essayer de rouvrir au plus vite, je m’y engage », a-t-il annoncé avant d’assure que les discothèques seraient « indemnisées de manière exemplaire pour tenir durant cette période. »
Le secteur des boîtes de nuit, qui représente 30 000 emplois directs et un milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel selon les syndicats professionnels, a été le premier à fermer et le dernier à rouvrir. Après 16 mois d’inactivité, les clubs ont pu reprendre sous conditions le 9 juillet, et devront refermer leurs portes ce vendredi 10 décembre.