La Nuit de la Filature, cérémonie house et techno organisée par l’équipe du festival Les Nuits Electriques, revient pour sa troisième édition à Saint-André-Lez-Lille, le 16 mars prochain. Au coeur des murs de briques rouges d’une ancienne usine de textile créée en 1906, ce sont à la fois des pointures de chaque genre respectif, mais aussi les étoiles montantes qui se succéderont sur deux scènes, de 23 à 6h du matin.
C’est tout d’abord le vétéran de la chicago house Lil’ Louis qui officiera pour sa première à Lille. Considéré comme un pionnier du genre, avec le fameux “French Kiss” (1989), il a été victime, en 2015, d’un accident (lors d’une balance précédant un concert) qui lui a coûté l’audition de l’oreille gauche. Loin de se décourager, il avait alors promis de jouer « deux fois plus fort », et enchaîne depuis avec toujours autant de vigueur les sets qui ont bâti sa légende. Il sera suivi par The Black Madonna, qui viendra jouer elle-aussi pour la première fois à Lille, et qui donnera à La Nuit de la Filature, d’aventure habituée à une programmation techno plus dure, une tonalité house-disco rafraîchissante. En début de soirée, l’ouverture sera proclamée par l’électro de Yuksek, puis le set de Hugo LX, l’un des coups de coeur de la programmation. « Hugo, c’est la définition de la house très classe. Il débarque toujours avec des pépites sonores qui viennent des 4 coins de la planète et techniquement c’est un régal. On a hâte ! », déclare l’équipe.
Mais le noyau dur de la cérémonie reste évidemment constitué de kicks profonds et de nappes mentales : le résident de Concrete Antigone, qui a récemment célébré son retour en force avec l’excellent Rising, album mélodique et multicolore placé sous l’égide de ses émotions, et Sama’, jeune DJ palestinienne qui s’est illustrée lors du premier Boiler Room organisé dans son pays, rendront honneur à l’identité de La Nuit de la Filature.